Les formations et organisations politiques algériennes ont réitéré, mercredi, à la clôture de l’université d’été des directeurs du Front Polisario et de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASAD), organisée par l’Université « Ahmed Bougara » de Boumerdes, leur soutien total et inconditionnel. pour le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Les intervenants à la clôture de cette université d’été, organisée à la Faculté de Droit et des Sciences Politiques, en présence du président de la RASD, M. Brahim Ghali, des dirigeants sahraouis et des représentants de divers partis politiques, organisations et organisations algériens, se
Ils s’accordent sur « la nécessité de soutenir le peuple sahraoui pour qu’il accède à sa liberté et à son indépendance, revendiquées par de nombreuses instances internationales et judiciaires ».
Parmi eux, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Ayachi, qui a assuré que cet événement a eu le « succès escompté » et « a atteint tous ses objectifs », grâce à la mobilisation de tous les conditions nécessaires des autorités algériennes.
Il a remercié, à ce titre, toutes les parties qui ont contribué à ce succès par la fraternité, l’amour et le soutien indéfectible à la cause sahraouie.
M. Ayachi a également exprimé sa gratitude aux médias algériens « qui ont fait un grand travail professionnel en rendant compte des activités de cette université d’été et en mettant en lumière la cause sahraouie et la lutte constante de son peuple pour son indépendance et sa liberté ». saluant « la constance de la solidarité du peuple et du gouvernement algériens avec le peuple sahraoui ».
De nombreux dirigeants et représentants de partis politiques algériens, dont le président du Rassemblement national démocratique (RND), Mustapha Yahi, le président du parti Jil Jadid, Sofiane Djilali et le président du parti Voix du peuple, Lamine Osmani, ont, en A son tour, a réaffirmé à cette occasion, le soutien à la lutte du peuple sahraoui pour vaincre l’occupant marocain et conquérir sa liberté conformément aux recommandations stipulées par les résolutions internationales concernant la cause sahraouie.
Les représentants des partis du Front de Libération Nationale (FLN), du Mouvement El Bina, du Front El Mostakbal et du Front Nouvelle Algérie (FAN), ont réitéré leur soutien « au nom de la fraternité, de l’amour, de la religion, du bon voisinage et du droit international », affirmant que l’Algérie restera fidèle à son soutien, quelle que soit l’époque, jusqu’à ce que la liberté et l’indépendance totales de la RASD soient établies.
Les intervenants ont également appelé à la nécessité de promouvoir les acquis du peuple sahraoui dus à sa lutte et à ses sacrifices pour conquérir sa liberté, les appelant à exploiter toutes les opportunités disponibles pour promouvoir leur cause à tous les niveaux, avant de noter que les Sahraouis sont » un peuple indigène de la région, victime d’un occupant marocain qui voue la haine à tous les peuples de la région.
Organisée cette année sous le slogan « Lutte et sacrifice pour imposer l’indépendance et la liberté », cette 12ème édition de l’université d’été des dirigeants du Front Polisario et de la RASD porte le nom de « Chahid Aba Ali Hamouda ».
La clôture de cet événement, qui a duré 10 jours, a été marquée par un hommage rendu par le Président du RASD, M. Brahim Ghali, à la famille de Shahid Aba Ali Hamouda et au Président du CNASPS, outre les membres de la famille d’un nombre de chouhadas et de personnalités politiques et culturelles qui soutiennent la cause sahraouie.
Des conférences et débats ponctuels ont été organisés sur divers sujets liés à la cause sahraouie, outre les activités culturelles et sportives et la signature d’accords.
Dans son discours de clôture, le président de la RASD a souligné la nécessité pour l’ONU d’accélérer la mise en œuvre de son engagement à achever la décolonisation du Sahara occidental en appliquant sa Charte et ses résolutions pertinentes sur la question et en accélérant le processus. permettant à la MINURSO de respecter ce délai.