Les participants au séminaire international sur la révolution algérienne dans sa dimension africaine ont souligné, mercredi à Alger, le soutien indéfectible de l’Algérie aux mouvements de libération, soulignant que la révolution algérienne était une source d’inspiration pour les peuples africains.
Lors du séminaire, le membre de l’Association internationale des amis de la révolution algérienne (AIARA), Alexandre Kapenda (Angola), a souligné l’engagement « effectif, tangible et concret » de l’Algérie aux côtés des mouvements de libération du continent africain, rappelant soutien apporté. par l’Algérie à son pays en termes de formation et d’éducation.
De son côté, Mme Ratsiraka Annick Zoary (Madagascar) a évoqué les relations « privilégiées » entre son pays et l’Algérie qui, selon elle, apportent un « grand soutien » à Madagascar, mettant en avant l’interaction diplomatique entre les deux pays sur les questions d’intérêt commun. , notamment le développement.
La révolution algérienne a été une source d’inspiration pour tous les peuples du continent, a déclaré Mme Ratsiraka, la fille de l’ancien président de Madagascar, Didier Ratsiraka.
Selon elle, les défis complexes d’aujourd’hui exigent que les pays et les peuples du continent capitalisent sur une histoire commune et renforcent la solidarité pour avancer vers un avenir radieux.
Elle a également appelé à jeter les bases de la coopération Sud-Sud et à développer les relations entre les pays africains pour trouver des solutions à divers problèmes, d’autant plus que le continent, a-t-elle dit, contient d’énormes ressources et réserves de matières premières qui doivent être transformées et non seulement exportées. .
Politiquement, elle a souligné l’impératif de poursuivre la lutte pour la libération de tous les peuples du continent et l’achèvement de l’indépendance de l’Afrique, conformément à ses principes et idéaux et loin des dictatures extérieures.
A cette occasion, le chercheur spécialisé en études africaines, Abed Sofiane, a souligné que « l’Algérie n’a jamais cessé d’apporter son soutien aux mouvements de libération ».
L’Algérie a accueilli les pionniers des mouvements de libération sur son territoire, et son soutien ne s’est pas limité au volet militaire, mais a également porté sur les domaines politique, économique et culturel, a-t-il souligné.
De son côté, Fadila Allaoui, maître de conférences à l’Université d’Alger 2, a évoqué le rôle du référent religieux en Afrique dans la diffusion des principes de libération.
De son côté, le directeur du Laboratoire d’études et d’analyses géopolitiques en Méditerranée, Mohamed Khodja, est revenu sur la période postcoloniale et son impact sur les sociétés africaines.