De nombreux États et organisations ont exprimé leur indignation et leur condamnation face à l’assassinat du chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, lors d’une frappe sioniste à Téhéran mercredi, en marge de sa participation à la cérémonie d’inauguration du Hamas. nouveau président iranien.
L’Algérie, par la voix du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a fermement condamné cet attentat, le qualifiant de « terroriste », de « lâche » et d’« abject » et violant « les règles morales, humanitaires, politiques et juridiques les plus élémentaires ». « .
« Nous sommes à un moment extrêmement dangereux et nous sommes confrontés à un tournant tragique (…) C’est la politique de la terre brûlée évoquée par l’entité sioniste dans un plan et une stratégie basés sur l’escalade totale : Gaza, Cisjordanie, Yémen, Liban, Syrie et Iran », a déclaré Ahmed Attaf lors d’une conférence de presse à Alger.
A travers cette politique de la terre brûlée, l’entité sioniste a voulu « plonger la région entière dans une spirale de guerres dont le seul bénéficiaire est l’occupant sioniste au détriment de la sécurité, de la stabilité et de la paix régionales », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, présentant ses sincères condoléances. au peuple palestinien.
De son côté, le président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas, a fermement condamné l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, condamnant un acte « lâche et barbare », tout en demandant aux Palestiniens « l’unité, la patience et la fermeté » face à l’occupation.
Mahmoud Abbas a déclaré, à la suite de cette attaque, une journée de deuil et a ordonné que les drapeaux flottent dans tous les territoires palestiniens.
De son côté, le Qatar a exprimé sa ferme condamnation de l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, le considérant comme un « crime odieux » et une « violation flagrante » du droit international et humanitaire.
« Cet assassinat et le comportement imprudent (de l’entité sioniste), qui continue de cibler les civils à Gaza, conduiront la région au chaos et compromettront les chances de paix », a écrit le ministère qatari dans un communiqué, réaffirmant « la ferme position envers l’État du Qatar, qui rejette la violence, le terrorisme et les actes criminels, y compris les assassinats politiques, quels qu’en soient la raison et le motif.
De son côté, la Chine a fermement condamné cet assassinat, exprimant son inquiétude quant aux conséquences d’un tel acte sur la stabilité de la région.
Pékin « craint que cet incident ne conduise à une nouvelle déstabilisation de la situation régionale », a déclaré le porte-parole diplomatique chinois Lin Jian.
Allant dans la même direction, la Turquie et la Russie ont fermement condamné l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le qualifiant d' »assassinat politique inacceptable et déstabilisateur pour la région ».
Il en va de même pour le Liban, la Jordanie, l’Irak, le Pakistan et la Malaisie, qui ont exprimé leur indignation et leur colère, critiquant un acte « lâche » qui pourrait alimenter le conflit et l’instabilité dans la région.
L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné, pour sa part, dans les termes les plus fermes, l’assassinat de Haniyeh.
Dans un communiqué, l’OCI, après avoir exprimé ses plus sincères condoléances aux dirigeants et au peuple palestiniens, a tenu l’entité sioniste pour responsable de cet « acte criminel et de cette escalade dangereuse qui est une extension des crimes quotidiens contre le peuple palestinien, en flagrant délit. . violation de toutes les règles et normes internationales.