L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme face à l’aggravation de la crise sanitaire dans la bande de Gaza, suite aux nouveaux ordres d’évacuation des forces d’occupation sionistes de la ville, rapportés par les médias.
Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a souligné le grave impact de ces ordonnances sur les services de santé déjà limités dans la région.
« Il n’y a vraiment aucun endroit sûr à Gaza », a-t-il déclaré dans un communiqué, ajoutant que « les dernières informations concernant les ordres d’évacuation de la ville de Gaza entraveront encore davantage la fourniture d’une assistance médicale vitale, qui est déjà sévèrement limitée.
L’OMS a signalé que les principaux hôpitaux sont hors service. Les patients de ces hôpitaux ont été contraints de s’évacuer eux-mêmes, ont reçu une autorisation de sortie anticipée ou ont été transférés vers d’autres établissements médicaux.
Kamal Adwan et les hôpitaux indonésiens qui soignent actuellement ces patients sont confrontés à de graves pénuries de carburant, de lits et de matériel médical de traumatologie.
L’hôpital indonésien
fonctionne actuellement à triple capacité, luttant pour faire face à l’afflux de patients.
L’hôpital Al-Helou, situé dans les blocs concernés par l’ordre d’évacuation, continue de fonctionner, mais partiellement.
Quant aux hôpitaux As-Sahaba et Al-Shifa, situés à proximité des zones d’évacuation, ils restent pour l’instant fonctionnels, même si leur statut est précaire en raison de leur proximité avec les zones de conflit.
En outre, six avant-postes médicaux et deux centres de premiers secours sont situés dans les zones d’évacuation, mettant encore plus à rude épreuve l’infrastructure médicale du territoire palestinien assiégé.
Dr Ghebreyesus a averti que ces installations médicales essentielles pourraient rapidement devenir inutilisables, en raison de l’agression sioniste ou des obstacles à l’accès.
L’OMS a appelé à un cessez-le-feu afin que l’aide médicale puisse parvenir à ceux qui en ont le plus besoin et que les blessés puissent recevoir des soins appropriés.