Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU discuteront lundi du thème « Renforcer l’action préventive : des défis environnementaux aux opportunités pour la paix ».
Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Directrice générale Amy Pope et l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique Hanna Serwaa Tetteh devraient tenir une réunion d’information.
Une intervention du représentant de la société civile d’Amérique latine est également attendue dans cette rencontre organisée par la Slovénie, la Guyane, la Corée du Sud et la Sierra Leone.
La réunion vise à mettre en valeur « les expériences régionales liées à l’interaction de la dégradation de l’environnement et des conséquences du changement climatique avec les facteurs économiques, sociaux, politiques et démographiques ».
À cet égard, la réunion devrait explorer les risques de sécurité liés au climat dans le monde, qui sont marqués par « la perte des moyens de subsistance, l’insécurité alimentaire et hydrique, la compétition pour des ressources naturelles limitées, la mobilité humaine et l’instabilité politique et économique.
Une note conceptuelle indique que « 2023 a été une année dévastatrice à la fois pour le climat et les conflits », tout en notant que les conflits ont augmenté de 12 % par rapport à 2022 et que 2023 « a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, dangereusement proche du seuil de 1,5°C. . ».
Mme Pope pourrait expliquer comment la collecte de données par l’OIT sur les mouvements de population, y compris pour des raisons environnementales, peut servir de mécanisme d’alerte précoce et de base pour les initiatives de prévention des conflits.
De son côté, Mme Tetteh pourrait aborder les défis environnementaux qui pèsent sur la paix et la sécurité dans la Corne de l’Afrique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF ont récemment rapporté que la Corne de l’Afrique a connu l’une des pires sécheresses depuis des décennies, aggravée par des années de conflit et d’instabilité.
Le briefing de la société civile pourrait, à son tour, aborder l’impact de la dégradation de l’environnement telle que la déforestation sur la perpétuation de l’insécurité, en particulier en Amérique latine.
Lors de la réunion, les membres ont pu souligner l’urgence de renforcer la résilience et de développer des outils d’alerte précoce pour lutter contre les facteurs environnementaux d’insécurité. Certains pourraient souligner l’importance d’une coopération internationale accrue pour une gouvernance efficace des ressources naturelles.