Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Brahim Ghali, a souligné mercredi la nécessité pour l’ONU d’accélérer la mise en œuvre de son engagement à achever la décolonisation du Sahara occidental en faisant respecter sa Charte et sa mise en œuvre. résolutions sur cette question et en accélérant le processus pour permettre à la Mission référendaire des Nations Unies (MINURSO) de respecter ce délai.
« Nous insistons une fois de plus pour que l’ONU accélère la mise en œuvre de son engagement à achever la décolonisation du Sahara occidental, la dernière colonie d’Afrique, en mettant en œuvre la Charte et ses résolutions et en protégeant les civils sans défense qui croupissent sous son joug. occupation », a déclaré le président sahraoui à la clôture de la douzième édition de l’Université d’été des directeurs du Front Polisario et de l’Etat sahraoui, tenue dans la wilaya de Boumerdès.
M. Ghali a également appelé l’organisation internationale « à accélérer le processus pour permettre à la MINURSO de remplir sa mission d’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, conformément au plan de règlement ONU-OUA de 1991, seul accord accepté ». « . et signé par les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Royaume du Maroc, et adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Au niveau continental, le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, a appelé l’Union africaine (UA) à « imposer la stricte application des principes et objectifs de l’Acte constitutif de l’UA », notamment le respect des les frontières héritées à l’indépendance.
L’Union européenne (UE) est également appelée à « s’abstenir de signer tout accord avec l’Etat occupant marocain, qui inclut les territoires, l’espace aérien ou encore les eaux territoriales du Sahara occidental, d’autant qu’il s’agit d’une violation flagrante du droit international, humanitaire international ». droit et du droit européen, constitue également une participation directe aux assassinats, déplacements, répressions, blocus et pillages des ressources naturelles subis par le peuple sahraoui.
Réitérant la « responsabilité juridique de l’Etat espagnol » envers la cause sahraouie, M. Ghali a affirmé que cette dernière est « non prescriptive et ne saurait être enterrée par le soutien du chef du gouvernement (…) envers l’expansionniste marocaine ». plan ». Il a indiqué, à cet égard, que l’Etat sahraoui souhaite voir une position française « plus sage et plus conforme à la légalité internationale » concernant le conflit entre le Sahara occidental et le Maroc.
Il a ensuite évoqué la décision « souveraine » du peuple sahraoui de reprendre la lutte armée, en réponse à la violation du cessez-le-feu par le Maroc, pour « contrer par tous les moyens les manœuvres de l’Etat occupant qui continue d’ignorer les résolutions de légalité internationale ( …) ».
Dans le même temps, M. Ghali a souligné la poursuite des « victoires et acquis » de la cause sahraouie, à travers sa présence permanente sur la scène internationale et en consolidant sa place de membre fondateur de l’UA, tout en soulignant que « la République sahraouie est une réalité nationale, régionale et internationale indéniable et un élément clé pour la stabilité de la région et du monde.
Ces développements « portent un message fort de la part du peuple sahraoui, sous la direction de son seul représentant légitime, le Front Polisario, selon lequel il n’est en aucun cas admissible d’accepter une approche ou une manœuvre visant à violer son droit sacré à l’autodétermination. . et l’indépendance, qu’ils entendent défendre par tous les moyens légitimes, au premier rang desquels se trouve la lutte armée », affirme M. Ghali.
« Le premier danger imminent qui attend les peuples et les pays de la région vient de l’Etat occupant marocain », à travers « ses politiques hostiles visant à occuper les territoires de ses voisins (…) dans une approche expansionniste qui ne reconnaît pas les relations internationales ». frontières (…) », a-t-il poursuivi, ajoutant que le Maroc « inonde systématiquement et exponentiellement la région de drogue, tout en apportant son soutien aux bandes criminelles organisées et aux groupes terroristes actifs dans la région.
Décrivant une fois de plus le régime du Makhzen comme un danger imminent, M. Ghali a souligné que cet état d’occupation « laissait la porte grande ouverte aux agendas malveillants de l’entité sioniste dans notre région ».
A cet égard, M. Ghali a rappelé que « le régime marocain s’est jeté dans les bras de l’entité sioniste, a facilité l’exécution de ses plans, a conclu avec elle des alliances militaires et sécuritaires et a ouvertement soutenu ses politiques hostiles et les crimes contre l’humanité commis contre elle ». le peuple palestinien frère.
Exprimant sa satisfaction face à la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui a demandé à l’entité sioniste de mettre fin à l’occupation des territoires palestiniens, le président sahraoui a ainsi affirmé que la situation en Palestine est similaire à celle du Sahara occidental. , car il s’agit de « deux pays occupés et de deux peuples privés de leurs droits à l’autodétermination et à l’indépendance… ».
Le Président Ghali a condamné, dans le même contexte, les crimes contre l’humanité et le génocide commis par l’occupation sioniste contre les Palestiniens, réitérant la position de son pays en faveur du droit inaliénable du peuple palestinien à établir son État indépendant avec El Qods pour capitale .