L’avenir du Sahara occidental, inscrit sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU, sera « déterminé par le peuple sahraoui », a déclaré le représentant du Front Polisario à l’ONU et coordinateur avec la MINURSO, Sidi Mohamed Omar.
« Le présent et l’avenir du Sahara occidental seront déterminés par le peuple sahraoui et non par la France ou tout autre pays », a-t-il réagi à la publication, mardi, de la lettre du président français Emmanuel Macron au roi du Maroc dans dans lequel il a déclaré que le soi-disant plan marocain d’autonomie « est désormais la seule base pour parvenir à une solution » au conflit du Sahara occidental.
Le représentant du Front Polisario à l’ONU a affirmé, à cet égard, que la position de la France sur la question du Sahara occidental « viole le droit international et va à l’encontre de ses responsabilités en tant que membre permanent du Conseil de sécurité », soulignant que le soutien apporté par La France au plan marocain « renforce l’occupation militaire du Sahara occidental, un territoire en attente de décolonisation ».
Il a souligné, dans ce contexte, que « ni la France ni le Maroc ne pourront violer la volonté et la détermination du peuple sahraoui de poursuivre sa lutte pour l’indépendance par tous les moyens légitimes ».
En adoptant cette position « hostile » à l’égard du peuple sahraoui, a-t-il poursuivi, « la France s’est disqualifiée des efforts internationaux visant à mettre fin à la colonisation du Sahara occidental ».
Le Front Polisario a fermement condamné, mardi, le soutien apporté par la France à l’occupation marocaine, estimant que la France qui « a méconnu le droit international applicable au Sahara occidental » après s’être « alignée sur les thèses expansionnistes marocaines », « ne devrait plus en faire partie ». de la Mission des Nations Unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) ».