Le vice-président de la Banque mondiale (BM) chargé de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Osmane Dione, a félicité l’Algérie pour ses performances économiques qui lui ont permis d’être mieux reclassées par la Banque, la qualifiant de pays reconnu internationalement. pays. « Un modèle réussi », indique mardi un communiqué du ministère des Finances.
M. Dione s’est exprimé en audience avec le ministre des Finances, Laaziz Faid, a indiqué la même source, ajoutant que « cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les visions des deux parties en matière de développement économique, dans un contexte mondial caractérisé par crises aux multiples facettes.
Dans ce contexte, le vice-président de la BM a félicité l’Algérie pour « les performances enregistrées et reconnues par la communauté internationale de développement » et qui ont récemment permis une meilleure reclassification de la position de l’Algérie, la qualifiant « de modèle de réussite qui mérite d’être partagé avec d’autres pays d’Afrique et de la région MENA.
M. Dione a souligné à cette occasion « le potentiel que possède l’Algérie en tant qu’acteur important dans la région MENA de par sa stabilité géopolitique, son dynamisme économique, ses ressources humaines et sa jeunesse, sa position géographique, sa connectivité régionale, son potentiel en tant que hub logistique ». et son accès aux marchés européens, africains et arabes », selon le communiqué.
Concernant les relations de coopération entre l’Algérie et la BM, il a exprimé sa « ferme volonté de donner un nouveau souffle à cette relation et de prendre acte des besoins exprimés par M. Faid en faveur d’une collaboration renforcée, notamment dans les domaines du partage des connaissances, renforcement des capacités et soutien technique.
Il a également exprimé la disposition de son institution à élargir et approfondir ce partenariat avec l’Algérie, en profitant de sa large gamme d’outils d’appui technique et de conseil, tout en s’alignant sur les priorités nationales.
Sur un autre plan, M. Dione a fait le point sur les avancées du processus initié par la BM visant à assurer son évolution et son adaptation aux défis contemporains.
A cet égard, il a partagé avec le ministre des Finances sa vision et son plan d’action pour accompagner les pays de la région MENA à faire face aux défis auxquels ils sont confrontés, indique le communiqué.
De son côté, M. Faid a présenté au chef de la BM « la trajectoire suivie par l’Algérie pour un développement durable et inclusif, guidée par des objectifs réalistes inscrits dans le Plan d’action du Gouvernement et résultant des 54 engagements présidentiels ».
Cette trajectoire, a-t-il poursuivi, a conduit l’Algérie à engager un ambitieux programme de réformes structurelles dans des domaines clés et à réviser certains textes fondamentaux de son arsenal juridique régissant l’environnement des affaires.
« Notre pays continue d’accorder une attention particulière au renforcement de la gouvernance économique, à la lutte contre la corruption et à la moralisation de la vie publique, comme condition préalable pour garantir le succès de toute réforme et afin de renforcer les bases d’une croissance économique saine et équitable. . « , a-t-il soutenu.
Le ministre a invité le vice-président de la BM à axer l’intervention de son institution en Algérie sur des actions de renforcement des capacités et de transfert de connaissances au profit du personnel institutionnel algérien.
Face aux défis mondiaux qui menacent la poursuite des efforts de développement, M. Faid n’a pas oublié de mettre en avant le phénomène du changement climatique, qui, a-t-il noté, est devenu « quelque chose à la fois structurel et cyclique, qui doit désormais être intégré dans politiques publiques », rappelant à cet égard les « efforts colossaux » déployés par l’Algérie pour atténuer les conséquences de ce phénomène.
Lors de sa visite en Algérie, M. Dione rencontrera d’autres membres du gouvernement ainsi que des représentants des institutions nationales, selon le communiqué.
Ces rencontres visent « à lui donner une compréhension profonde des besoins de développement de l’Algérie et des défis auxquels le pays est confronté, ce qui permettra d’envisager les voies d’une coopération future », souligne la même source.