Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a annoncé, mardi à Ghardaïa, la création d’un service de soins oncologiques et de radiothérapie au nouvel hôpital de 240 lits en phase de finalisation.
S’exprimant en marge de sa visite d’inspection dans la région, accompagné du ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, M. Saihi a souligné qu’une fois cet hôpital de 240 lits opérationnel avant la fin de l’année en cours, la wilaya La ville de Ghardaïa deviendra « un centre régional de santé par excellence » grâce au renforcement de ses structures de santé multi-spécialités et à la prise en charge totale de ses résidents, qui n’auront plus à se déplacer vers le nord pour se faire soigner.
Lors de cette visite, M. Saihi a précisé que cette infrastructure régionale disposera également d’une structure de traitement d’oncologie et de radiothérapie pour la prise en charge des patients atteints de cancer à Ghardaïa et dans d’autres wilayes afin de décongestionner les centres anticancéreux des wilayas du nord.
Et d’ajouter qu’une amélioration significative de la couverture sanitaire a été enregistrée ces dernières années avec la création de nombreux centres médicaux, comme ceux d’Adrar, Tinduf, Tamanrasset, Bejaia et Tlemcen, qui seront bientôt consolidés par le centre médical de Ghardaïa. . qui a bénéficié d’un ensemble d’infrastructures de santé capables de contribuer à assurer une meilleure prise en charge des patients.
D’une capacité de 240 lits, le nouvel hôpital de Ghardaïa sera doté d’équipements médicaux d’imagerie et de diagnostic ultramodernes pour diverses prestations dans le but d’en faire un centre médical d’excellence capable de prodiguer une multitude de soins et de traitements médicaux. pour les habitants de la wilaya et des autres régions limitrophes.
Construit sur une superficie de 4 ha sur l’axe routier de la nationale dans la zone dite scientifique à proximité des centres universitaires, le nouvel hôpital de Ghardaïa dont l’activité a atteint 98% et qui a été immatriculé en 2014 pour un coût de plus de 4,5 milliards DA, a connu un retard considérable suite à un désaccord avec des entreprises de construction étrangères avant de confier le projet à la société nationale COSIDER.
Cette infrastructure contribuera inévitablement au développement des services médicaux de proximité et à l’amélioration de la qualité des soins et des conditions d’accueil et de prise en charge des citoyens, précise-t-on.
A l’issue de sa visite, le ministre de la Santé, qui a inspecté le site d’une polyclinique à Bouhraoua, un quartier périphérique sur les hauteurs de Ghardaïa, a souligné l’utilité de rapprocher les structures de santé des habitants pour faciliter la prise en main et l’accès à la qualité. soins, en particulier pour les mères et les enfants.