Le groupe « Assirem » de la wilaya de Khenchela a remporté le 1er prix du concours organisé dans le cadre du premier festival culturel national de musique et chant Chaouies, qui s’est achevé mardi à la maison culturelle Ali-Souaihi de Khenchela.
Le jury, présidé par Messaoud Messaoudi, a annoncé, lors de la cérémonie de clôture, le sacre du groupe « Assirem », représentant la commune d’El Hamma, suivi, en deuxième position, par le groupe « Ikoudhar N’Dihya », de la wilaya de Tebessa, en lien avec l’artiste Djamel Hektak de Khenchela.
Le troisième prix est revenu à l’association culturelle Nemamcha pour le folklore, de la wilaya de Khenchela, liée au chanteur Merabet Akram Ayad de la wilaya de Batna.
Le prix du jury a été attribué, ex-aequo, à Aymen Achiche, d’Oum El Bouaghi, Djassem Badaoui, de Khenchela, et à l’association « Dihya » de Bir El Ater (Tébessa), tandis que le prix pour le commissariat du festival, créé pour encourager les artistes ayant des besoins spécifiques, a été remporté par les musiciens Boudjehine Abderrezak, du groupe « Assirem », et Sellat Abdennacer de l’association « Dihya » de Bir El Ater.
Le commissaire du festival, Mohamed El Alouani, a rappelé, en marge de la cérémonie de clôture, que le couronnement du groupe « Assirem » le qualifie pour le festival national de la chanson amazighe, prévu en fin d’année à Tamanrasset.
« Même si la compétition a été particulièrement serrée, avec tous les participants affichant un niveau intéressant, le groupe couronné par le premier prix s’est distingué par sa présence scénique, son rythme et sa justesse musicale », a souligné M. El Alouani.
Les membres du jury ont recommandé « la persévérance dans le travail pour faire de ce festival un événement culturel important qui favorise les contacts et les échanges d’expériences entre artistes ».
Ils ont également invité les artistes et jeunes talents à bénéficier de l’expérience des grandes figures artistiques de l’Aurès, avant d’inciter les institutions culturelles à ouvrir des ateliers de formation au profit des musiciens et artistes amateurs.
Aussi, le comité du colloque scientifique organisé à l’occasion de cet événement a demandé, par la voix de son président, Mokhtar Kabba, la création d’un « institut à rayonnement régional de formation à la musique du genre Chaoui ».
La 1ère édition du festival culturel national de musique et de chanson chaouie, organisée sous le slogan « Chanson chaouie, préservation du patrimoine et de l’identité », a permis à de nombreux groupes, folkloriques et modernes, « de mettre en valeur leur talent et de démontrer un certain talent en représentant, pendant quatre jours, devant un public nombreux et réceptif, sur la scène du théâtre de vert Zouleïkha-Louadj », ont souligné les membres du commissaire de l’événement.