L’ONG « Human Rights Watch » s’est félicitée, vendredi, de l’inscription de l’entité sioniste sur la « liste de la honte » des partis responsables de violations des droits de l’enfant, estimant que la décision du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterre, était » pleinement justifié ».
« Pour la première fois, le secrétaire général de l’ONU a ajouté les forces armées (sionistes) à la liste de la honte des parties au conflit qui commettent de graves violations contre les enfants dans les conflits armés. Même si elle était attendue « depuis longtemps, la décision du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, était pleinement justifiée », indique l’ONG dans un communiqué.
« Human Rights Watch » rappelle, dans ce contexte, que l’ONU avait déjà reconnu que plus de 8.700 enfants avaient été victimes des forces sionistes entre 2015 et 2022. « Mais en 2023, l’ampleur des violations était apparemment trop grande pour le secrétaire d’État. Général à ignorer », souligne l’ONG.
Elle souligne, à ce propos, que dans son nouveau rapport l’ONU estime que les forces sionistes sont responsables de « 5.698 violations, dont des meurtres et mutilations d’enfants et des attaques contre des écoles et des hôpitaux ».
Le rapport de l’ONU publié jeudi révèle que l’ONU a vérifié un total de « 8.009 violations graves contre 4.360 enfants, dont 4.247 palestiniens ».
Au total, 5.698 violations ont été attribuées dans ce rapport aux forces armées et de sécurité sionistes, tandis que les colons sionistes ont été reconnus responsables dans 51 cas.
« Depuis des années, les organisations de défense des droits de l’homme reprochent au secrétaire général de ne pas inscrire certains partis sur la liste de la honte, malgré les preuves de violations apparaissant dans les rapports des Nations unies », rappelle l’ONG.
Cependant, « cette année, le secrétaire général Guterres a fait ce qu’il fallait », note Human Rights Watch, soulignant qu’« il appartient désormais au Conseil de sécurité de demander des comptes aux responsables et d’établir clairement que les enfants doivent être protégés dans les conflits armés.
En effet, les partis inscrits sur la liste peuvent être soumis à des sanctions des Nations Unies et doivent mettre en œuvre un plan d’action pour mettre fin aux violations pour être radiés.