Une journée d’étude sous le thème « Présentation des nouvelles dispositions du Code pénal » a été organisée mercredi par le tribunal d’Alger, dans le but de mettre en lumière ces nouvelles dispositions visant à s’adapter à l’évolution de la société.
A l’ouverture des travaux de cette réunion, organisée au siège du Tribunal d’Alger, le procureur général du Tribunal d’Alger, Lotfi Boudjemaa, a souligné que cette journée d’étude visait « à lancer un débat autour des nouvelles dispositions prévues par la loi N 24-06 du 28 avril 2024 portant modification et complément du code pénal, soulignant que ces dispositions interviennent dans le cadre de l’évolution qui marque la société et des efforts pour faire face aux différentes formes de délinquance.
Les dispositions en question visent également « à assurer un environnement sûr aux différentes couches de la société algérienne, notamment les plus vulnérables » et « à s’adapter à la nouvelle législation visant à lutter contre les diverses formes de criminalité, notamment la lutte contre le terrorisme et ses sources ». financement et blanchiment d’argent.
M. Boudjemaa a indiqué que ce texte « est l’une des nombreuses lois sur lesquelles s’appuie le système législatif pour faire face aux nouveaux problèmes et défis qui se posent dans un Etat où règnent la justice et le droit ».
En outre, il a noté que cette loi apportait un « avantage économique » qui conduisait l’État à encourager les investissements et à promouvoir le développement économique du pays.
Il est à noter que des interventions ont été présentées lors de cette journée d’étude, portant principalement sur « la présentation des nouvelles dispositions procédurales et matérielles de cette loi et la protection pénale des investissements fondée sur ces nouvelles dispositions ».
Parmi les nouvelles dispositions prévues par cette loi, « le renforcement des peines alternatives, la simplification des conditions de leur recours et l’élargissement du cercle des bénéficiaires ».