Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Lounès Magramane, a déclaré dimanche qu’une position africaine commune était un atout important, reflétant la volonté commune des 55 Etats membres de l’Union africaine (UA). notamment en corrigeant l’injustice historique envers le continent.
Dans un discours prononcé à l’ouverture de la réunion préparatoire au niveau des experts de la 11ème réunion ministérielle du Comité des dix chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (C10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui aura lieu lieu lundi, M. Magramane a souligné que « le large soutien dont bénéficie la position commune africaine au sein des Etats membres de l’ONU et des différents groupes d’intérêt est une sérieuse reconnaissance de la légitimité et de « l’importance de la revendication de l’Afrique telle que formulée dans le Consensus d’Ezulwini et le Accord de Syrte ». Déclaration ».
Il a également noté que cette réunion « a lieu à un moment délicat marqué par de graves menaces, la dernière en date étant la violation continue des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU par l’occupant israélien, son mépris du droit international et des décisions de la Cour internationale de Justice, malgré la dénonciation et les multiples appels internationaux à prendre des mesures immédiates et efficaces pour mettre fin à l’agression barbare à Gaza.
« La réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies est désormais une nécessité absolue », a soutenu M. Magramane, estimant que « la relance des négociations gouvernementales internationales dans ce cadre est d’une importance primordiale ».
Dans ce contexte, M. Magramane a rappelé que le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a déclaré, à de nombreuses reprises, notamment dans son discours lors des travaux de la 78ème session ordinaire de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU, argumenté la dernière fois en septembre à New York, que « la relance des négociations internationales sur la réforme du Conseil de sécurité après une approche globale et intégrée doit être une priorité pour la communauté internationale, afin de parvenir à un consensus sur une véritable réforme garantissant une représentation plus transparente, qui confirme l’attachement de l’Algérie à la position africaine commune pour mettre fin à l’injustice historique contre le continent africain.
Il a appelé tous les participants « à saisir l’opportunité de cette rencontre pour donner une forte impulsion aux initiatives collectives et apporter tout leur soutien à la position commune pour remporter le pari et répondre aux attentes des peuples africains ».
De son côté, la directrice générale et ambassadrice de bonne volonté du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de Sierra Leone, Mme Victoria Sulimani, a transmis les salutations du président de son pays, M. Julius Maada Bio, président de la République. , M. Abdelmadjid Tebboune, le Gouvernement algérien et C10.
Mme Sulimani a déclaré que « la 11ème Réunion ministérielle continuera à plaider pour la juste cause du C10, pour une représentation permanente au Conseil de sécurité de l’ONU », invitant, à cette occasion, tous les représentants des pays participants à « examiner attentivement le contenu du programme ministériel afin que les recommandations adoptées contribuent à la cristallisation du soutien à la position africaine unifiée en mettant l’accent sur les revendications et les droits africains communs pour corriger et éliminer les injustices subies par le continent africain ».
Dans ce contexte, elle a souligné que « l’Afrique plaide d’une seule voix pour la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU ».
La réunion préparatoire d’experts se poursuivra dans l’après-midi, avec des séances à huis clos donnant un aperçu des négociations gouvernementales internationales, outre la présentation et le débat du document final, son examen et son adoption.