La nécessité de rassembler les efforts multisectoriels et les partenaires socio-économiques pour lutter contre la désertification et atténuer les séquelles de la sécheresse dans les régions sahariennes a été soulignée par les participants à une journée d’étude sur « la lutte contre la désertification » organisée jeudi. à Ouargla.
S’exprimant lors de cette réunion organisée par l’initiative locale de conservation des forêts à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, le 17 juin, le conservateur forestier de la wilaya de Ouargla, Djamel Guessas, a déclaré que « Ouargla est l’une des régions sahariennes soumises au déséquilibre systémique de l’environnement provoqué par des effets naturels et humains, notamment les palmeraies dévastées par les incendies et la plantation d’arbustes forestiers non adaptés aux conditions naturelles du Sahara.
Le même responsable, en ce sens, a souligné les efforts du secteur dans la lutte contre le phénomène de désertification, notamment l’expansion du couvert végétal grâce à l’organisation de campagnes de boisement, l’ancrage de la culture environnementale, l’incitation des agriculteurs à développer la culture fruitière. . , dont les oliviers, les arganiers et les caroubiers, des espèces présentant des caractéristiques de résistance à la sécheresse.
Selon M. Guessas, la filière devra être renforcée pour répondre à la demande de Ouargla et autres wilaye en quantités d’arbustes, une pépinière d’une capacité de production de plus de 1.000 arbustes, 13 espèces, adaptées aux rigueurs du climat. les conditions des régions sahariennes.
De son côté, la représentante de la commission pour le développement de l’agronomie des régions sahariennes CDARS de Ouargla, l’agronome Messaouda Hadou, a passé en revue les efforts déployés par cet organisme dans la lutte contre la désertification et la sécheresse à travers la réhabilitation des anciennes palmeraies. , l’expansion des richesses phéniciennes, la création d’espaces agricoles familiaux, la protection des zones de pâturage et l’élaboration d’une carte d’occupation des sols dans les régions sahariennes et semi-sahariennes.
La représentante du département de l’environnement, Asma Kamassi, a abordé le changement climatique et les conséquences socio-économiques de la désertification, les voies et moyens de le combattre en encourageant la recherche scientifique, en exploitant les nouvelles technologies pour mettre à jour les données monographiques des régions sahariennes.
Organisée en coordination avec le CDARS et les directions locales des services agricoles, de l’environnement et des ressources en eau, cette journée qui s’est déroulée à l’institut national spécialisé en formation professionnelle « Salah Eddine El-Ayoubi », a été organisée en profitant des participants pour proposer des suggestions et des solutions, y compris la création de zones de culture du phénix et d’arbres fruitiers à proximité des zones urbaines, en encourageant la réalisation d’études et de recherches capables de lutter contre les phénomènes de désertification et de sécheresse ayant un impact négatif sur l’environnement.