La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a souligné mercredi l’importance que les pouvoirs publics accordent au secteur du 7ème art, attention incarnée par la loi sur l’industrie cinématographique, parmi d’autres réalisations pour la promotion de ce domaine. .
Dans un message lu par le conseiller du ministère, Nabil Hadji, à l’occasion de l’ouverture de la 2ème édition du Congrès international « Problèmes de l’industrie cinématographique en Algérie : entre perspectives et défis », organisé par l’Université d’Oran 1 « Ahmed Benbella », le ministre a souligné que les pouvoirs publics attachent de l’importance au secteur du 7ème art, incarné dans la loi sur l’industrie cinématographique, récemment publiée au Journal Officiel, ainsi que dans diverses réalisations qui accompagnent cette tendance.
A la tête de ces réalisations, le ministre a évoqué l’obtention du diplôme de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts, à travers le Bachelor of Arts, et l’ouverture de l’Institut National de la Cinématographie au cours de l’année académique suivante, outre l’activation basée sur le accord bilatéral entre le secteur de la Culture et des Arts, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique à travers des programmes universitaires de cinéma et de théâtre universitaire, ainsi que la mise en œuvre de la mise en place d’ateliers de formation et d’activation de ciné-clubs, de festivals et d’événements cinématographiques.
Dans le domaine du développement et de la promotion de l’industrie cinématographique, Mme Mouloudji a souligné que « le secteur œuvre également à accompagner les investisseurs dans la mise en œuvre de leurs projets dans différents domaines de la cinématographie, en coordination avec les organismes compétents et à soutenir les initiatives visant à construire des studios, des villes de cinéma, des établissements de formation spécialisés et des complexes cinématographiques, notamment à la lumière du développement de ce domaine, grâce à la révolution numérique et aux changements technologiques que connaît cette industrie également liés à la croissance économique et technique enregistrée dans le monde de la culture.
Concernant le Congrès, le ministre a souligné qu' »il constitue une véritable ouverture de l’Université algérienne au secteur et est une prolongation des efforts déployés par le gouvernement et à travers lui le ministère de la Culture et des Arts, pour le développement et la promotion du industrie cinématographique. secteur, qui est devenu, aujourd’hui, une pierre angulaire du développement de multiples domaines culturels et artistiques, ainsi qu’une source essentielle du développement économique du pays ».
Elle a ajouté que le Laboratoire de référencement des films de guerre dans le cinéma algérien, initiateur de cette rencontre, « entreprend d’importantes initiatives pour ouvrir des horizons de coopération et de partenariat avec le secteur de la Culture et des Arts, matérialisées par la signature d’un accord de coopération ». , en 2022, avec le Ministère de la Culture et des Arts et le Centre de la Cinématographie et de l’Audiovisuel, ce qui constitue une étape importante visant à former et accompagner les chercheurs dans la réalisation de leurs recherches académiques et leur réflexion commune pour la création d’un incubateur d’accompagnement et de développement des startups dans ce champ.
De son côté, le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ali Choukri, qui animait une communication par visioconférence, a indiqué que la tenue de cette rencontre s’inscrit dans la stratégie adoptée par le secteur de l’Enseignement supérieur pour promouvoir les arts. en général et l’industrie cinématographique en particulier.
Des interventions d’experts étaient programmées au cours de cette rencontre, en présentiel et à distance, abordant plusieurs domaines qui traitent du cinéma dans ses multiples facettes en tant qu’art et industrie, son aspect économique et les perspectives d’avenir de la formation cinématographique en Algérie, a ajouté M. Choukri. , qui occupe le poste de directeur général de l’Enseignement supérieur et de la Formation au ministère.
Ce congrès, auquel participent de nombreux artistes, coïncide avec la célébration de la Journée nationale de l’artiste, le 8 juin, a souligné le recteur de l’Université d’Oran1, Abdelmalek Amine, dans son discours ouvert, soulignant l’importance accordée par l’Etat. à l’industrie cinématographique dans divers domaines : historique, culturel et économique.
Les travaux de la première journée de cette rencontre de deux jours enregistrent la participation d’universitaires de différentes régions du pays et de l’étranger, qui présentent des conférences sur « l’importance de former les étudiants dans le domaine de l’industrie cinématographique », « le roman en cinématographie « . », « Le cinéma algérien contemporain entre valeurs nationales et agenda étranger », « l’usage du cinéma dans la Nekba palestinienne de 1948 » et « Le cinéma algérien entre écoles de cinéma internationales et spécificité formative ».