Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Abdellatif Dilmi, a salué, lundi, les décisions et directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au sein du Conseil des ministres qu’il a présidé dimanche, concernant l’augmentation des superficies dédiées à la culture des céréales, notamment du blé dans le grand sud.
M. Dilmi a estimé que cette « sage décision » permettra « d’atteindre une autosuffisance durable dans le secteur céréalier, avec en tête le blé dur, limitant la dépendance à l’égard de l’étranger et renforçant ainsi la sécurité alimentaire du pays ».
Il a également indiqué que l’augmentation des superficies dédiées aux cultures céréalières dans le Grand Sud est une demande de l’Union depuis plusieurs années, estimant que l’augmentation de la superficie des terres arables à 500.000 ha « est un objectif très raisonnable ». . « , d’autant que « des investisseurs nationaux, qatariens et italiens sont déjà actifs dans ce domaine », a-t-il ajouté.
Il a également mis en avant le potentiel du Grand Sud qui bénéficie de terres fertiles, d’importantes nappes phréatiques et de moyens de production modernes, précisant que « l’Algérie s’oriente de plus en plus vers une agriculture moderne, fondée sur ses propres atouts matériels et naturels et sur un immense capital humain ». potentiel », soulignant le rôle des diplômés des universités et instituts agricoles, des ingénieurs et des techniciens, dans ce domaine.
Concernant les directives du Président de la République visant à augmenter la rentabilité de la production céréalière à plus de 55 quintaux/hectare, M. Dilmi a précisé que cet objectif « est réalisable », rappelant que les exploitations agricoles de certaines wilayes avaient atteint une rentabilité de 80 quintaux/hectare. /hectare, grâce à l’aménagement du territoire et à une utilisation optimale de l’eau.
Évaluant la campagne de récolte combinée caractérisée par une augmentation de la production de blé dur et une réduction de ses importations, qui a permis au Trésor d’économiser 1,2 milliard de dollars, le représentant des agriculteurs a également noté que « grâce aux efforts soutenus des agriculteurs, la production a été abondamment dans ce matériau stratégique dont le prix a augmenté sur les marchés internationaux.
Il a salué, dans ce sens, « l’attention particulière accordée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au secteur outre l’appui matériel et moral offert aux agriculteurs pour la construction d’une économie nationale intégrée, afin sortir définitivement de la dépendance à l’étranger.
Concernant les directives du Président de la République concernant « la production de grains de maïs et l’interdiction de sa récolte avant pleine maturité », M. Dilmi a précisé que « les autorités réfléchissent sérieusement à la promotion de ce secteur, incitant l’agriculture à exploiter le produit après maturité, au lieu de le récolter avant pour servir d’alimentation animale.
« Au terme de la présentation du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, l’Algérie a fait état d’une économie de 1,2 milliard de dollars au profit du Trésor, grâce à l’abondante production de blé dur réalisée cette année, qui a permis à l’Algérie de progresser plus proche de l’autosuffisance totale, Monsieur le Président a ordonné la mise en place d’un objectif stratégique, capable d’augmenter les superficies cultivées de notre grand Sud à 500.000 hectares, notamment avec l’investissement de l’État frère du Qatar sur 117.000 hectares et celui de l’Italie sur 117.000 hectares. 36.000 hectares, en plus des investissements nationaux sur 120.000 hectares », selon un communiqué du Conseil des ministres dimanche.
Le Président de la République a souligné que « l’autosuffisance totale est désormais à notre portée, grâce à notre production de 80% de blé dur, étant une tradition de production et de consommation algérienne et compte tenu de sa disponibilité en petites quantités sur les marchés internationaux par rapport au blé tendre.
Le président de la République a également ordonné « la production de grains de maïs et interdit sa récolte avant pleine maturité ».
Le Président de la République a également chargé le ministre de l’Agriculture « d’associer les agriculteurs à l’opération de sensibilisation, afin d’améliorer la productivité à l’hectare, qui ne doit pas être inférieure à 55 quintaux/hectare dans les régions du sud, connues pour leurs ressources considérables », en particulier en ce qui concerne l’eau et l’électricité.