Plus de 3.500 enfants palestiniens confrontés à une malnutrition aiguë risquent de mourir à Gaza alors que les restrictions sionistes sur l’aide ont détruit le système de santé du territoire et l’accès à la nourriture, ont averti les autorités de l’enclave palestinienne.
Le bureau de presse de Gaza a déclaré dimanche que « les politiques de faim, de pénurie alimentaire, de manque de suppléments nutritionnels et de refus d’aide de l’occupation ont un impact dévastateur sur la santé des enfants ».
Selon la source, « 3.500 enfants souffrent de malnutrition aiguë, ce qui les expose à la mort, aux maladies infectieuses et retarde leur croissance et leur développement ».
Jonathan Crakes, responsable de la communication du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en Palestine, a déclaré que « la situation actuelle à Rafah (sud de Gaza) est un désastre pour les enfants ».
« Si les fournitures nutritionnelles, y compris les aliments thérapeutiques prêts à l’emploi utilisés pour traiter la malnutrition infantile, ne sont pas distribuées, le traitement de plus de 3.000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère sera interrompu », a prévenu Crakes.
La semaine dernière, les chiffres de l’ONU ont montré que l’aide humanitaire totale fournie à Gaza avait diminué des deux tiers depuis le 7 mai, lorsque l’attaque terrestre sioniste contre la ville palestinienne de Rafah a commencé.
Matthew Hollingsworth, directeur du Programme alimentaire mondial pour la Palestine, a averti que les personnes déplacées seraient à court d’aide et a déclaré : « Il nous reste environ une semaine avant que l’aide que les personnes déplacées ont reçue en avril et au début ne soit épuisée ».
Dans une déclaration commune, des organisations telles que Médecins Sans Frontières (MSF), Oxfam et Save the Children ont exprimé leur inquiétude face à « l’accélération des décès dus à la faim, à la maladie et au refus de soins médicaux ».
Le poste frontière de Rafah a été fermé pour la quatrième semaine consécutive. Les ONG ont demandé à plusieurs reprises la réouverture du passage pour permettre l’arrivée de l’aide humanitaire.