Le Ministère de l’Environnement et des Énergies Renouvelables a indiqué que le décret exécutif no. 24-196 du 11 juin 2024 modifiant et complétant le décret exécutif du 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable aux unités classées pour la protection de l’environnement, publié au Journal Officiel n° 42), visant principalement à prolonger de trois ans les délais de régularisation de la situation des parts classées à l’actif, ce qui permettra aux investisseurs de régulariser leur situation en cours en matière d’autorisations et de déclarations d’exploitation.
Dans un communiqué rendu public mercredi, le ministère a expliqué que le même arrêté visait également à « modifier les modalités de déclaration de fonctionnement des unités de quatrième catégorie, notamment au regard de l’avis du directeur local de l’environnement et le secteur en cause, ce qui permet un contrôle plus précis du fonctionnement des unités classées dans la quatrième catégorie ».
Cela implique également l’élargissement du comité de suivi des unités classées de la wilaya à des représentants du ministère de la Santé et du directeur de la régulation et des affaires générales de la wilaya, afin d’assurer une participation plus efficace des secteurs concernés dans le délivrance de l’autorisation d’exploitation. »
Le texte vise également à « introduire des organigrammes dans l’étude de risque pour éviter les rejets de dossiers lors du dépôt et réduire le nombre de dossiers rejetés », selon la même source.
Ce décret « fait suite à une évaluation du processus de régularisation des unités classées existantes fonctionnant sans autorisation ni déclaration d’exploitation, initiée par le ministère de l’Environnement et des Énergies renouvelables avant l’expiration du mandat réglementaire, mettant en évidence certaines lacunes et obstacles qui doivent être résolus. . en considération.
« Le processus de régularisation n’a pas progressé de manière significative, ni l’objectif attendu à l’expiration des délais du 19 avril 2023, où seulement 12% des unités ciblées ont demandé la régularisation », conclut le communiqué du ministère.