La directrice de la prévention des maladies transmissibles au ministère de la Santé, Samia Hamadi, a affirmé jeudi à Alger la nécessité de respecter les règles élémentaires d’hygiène pour prévenir toute contamination au kyste hydatique, plus répandu lors de l’Aïd El Adha.
Lors d’une conférence de presse, Mme Hamadi a souligné que l’hygiène « est le seul moyen de lutter contre le kyste hydatique », l’Aïd El Adha étant une occasion « où le risque de contamination est le plus élevé ».
Elle a rappelé, en ce sens, le lancement de plusieurs campagnes de sensibilisation, notamment à travers les radios locales, pour sensibiliser les citoyens aux risques de contamination aux kystes hydatiques, aggravés par les rejets anarchiques d’organes suspects et le non-respect des consignes. donné dans ce sens.
Pour le responsable, le nombre de cas enregistrés annuellement reste relatif, les symptômes n’apparaissant qu’à un stade avancé pouvant entraîner la mort.
Outre le respect des règles d’hygiène, notamment celle des mains, l’orateur a recommandé de « brûler ou enterrer les organes des moutons sacrificiels suspectés ou infestés de kyste hydatique (foie, poumons) ».
De son côté, la directrice adjointe chargée de la santé animale au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Leila Ramdhani, a cité, à ce propos, la série de mesures prises en prévision de l’Aïd El Adha.
Elle a rappelé, à l’occasion, qu’une campagne de sensibilisation est lancée chaque année par les services du ministère auprès des agriculteurs et des vétérinaires, quelques mois avant l’Aïd El Adha, pour prévenir tout risque de contamination.
Le jour de l’Aïd, des horaires seront assurés dans « 360 abattoirs » à travers le pays, en plus d’organiser des patrouilles des services vétérinaires au niveau des quartiers pour assurer le contrôle vétérinaire des moutons sacrifiés, a-t-elle ajouté.