Le ministre de la Formation professionnelle et de l’Enseignement, Yacine Merabi a présenté mardi, devant les membres de la Commission de l’Éducation, de la Formation, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Cultes du Conseil de la Nation, la stratégie et les perspectives, ainsi que les mesures de numérisation du secteur. .
Dans cette réunion animée par le président de la commission, Laïd Madoui, en présence de la ministre des relations avec le Parlement, Besma Azouar et du vice-président du Conseil de la Nation, Ahmed Kherchi, le ministre a rapporté : l’établissement d’une stratégie capable d’adapter l’axe directeur du domaine de la formation professionnelle aux exigences du développement en élaborant des curricula, en mettant à jour les outils de formation et en encadrant les formateurs, tout en adoptant des mesures de numérisation et de modernisation du secteur.
Un plan de formation a été mis en place au niveau local « prenant en compte les spécificités géographiques et le tissu économique de chaque région », a indiqué le ministre, ajoutant qu’il s’agit également de travailler à « l’amélioration, l’adaptation et l’actualisation des programmes de formation ». entraînement.
Il a également évoqué les mesures et les ressources mises en œuvre par le secteur au profit des candidats à la formation, rappelant qu’au cours de la dernière année de formation, « environ 300.000 places éducatives ont été ouvertes, dont 482 au profit de personnes ayant des besoins spécifiques au niveau national. niveau, répartis par nature, modes et systèmes de formation ».
Il a souligné que, dans le cadre de la stratégie de numérisation, le secteur a adopté des mesures visant à « moderniser la gestion éducative et administrative et les activités des établissements de formation », citant le lancement de plusieurs plateformes numériques, dont « Mihnati » destinées à former les candidats et « Dalil » qui contient des informations sur les unités de formation, les spécialités, les secteurs et les programmes de formation.
Evoquant les perspectives d’avenir du secteur, le ministre a cité notamment « le projet de jumelage entre établissements de formation visant à favoriser les échanges entre formateurs et apprenants et relancer l’action participative », « renforcer le partenariat entre le secteur et les opérateurs économiques, grâce à des études définissant programmes et méthodes », outre « le développement de l’enseignement à distance, de la méthode d’apprentissage et de la modernisation de ses mécanismes ».
A l’ouverture de la séance, le président de la commission a souligné l’importance de ce thème, figurant « parmi les priorités inscrites dans le programme du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a fait de la formation professionnelle un moyen de promotion des opportunités d’emploi ». pour les jeunes, en stimulant l’économie et la production nationale.