Le général d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a présidé lundi à Alger l’ouverture d’une conférence sur « l’industrie des contenus numériques, garante de la mémoire nationale », indique le ministère de la Défense nationale. dans un communiqué de presse.
« Dans le but de faire la lumière sur les menaces qui pèsent sur la mémoire nationale et les moyens d’y faire face sur les différentes plateformes de l’espace numérique, la Direction de l’Information et de la Communication de l’État – major de l’ANP a organisé aujourd’hui, lundi 10 juin. « En 2024, au niveau du Cercle de l’Armée Nationale à Beni Messous, une conférence intitulée : L’industrie des contenus numériques, garante de la mémoire nationale », précise la même source.
Le général d’armée Saïd Chanegriha a présidé l’ouverture des travaux de cette conférence à laquelle ont participé « le président du Conseil de la Nation, le président de l’Assemblée populaire nationale, le président de la Cour constitutionnelle et le conseiller du président ». de la République, responsable de la Direction Générale de la Communication, accompagné de membres du Gouvernement, du Directeur Général de l’Institut National d’Etudes de Stratégie Globale et de hauts fonctionnaires de l’Etat, ainsi que du secrétaire général du Ministère de la Défense Nationale, les commandants des forces ; et de la Gendarmerie nationale, des chefs de département, des directeurs et chefs des services centraux du ministère de la Défense nationale et de l’état-major général de l’ANP, un certain nombre de moudjahidines, des personnalités nationales, des directeurs de médias et des professeurs d’université », note le communiqué.
Après avoir accueilli les hôtes et les participants, le général de l’armée a prononcé un discours dans lequel il a souligné que « la création de contenus numériques qui préservent la mémoire nationale est une question primordiale pour la protection du grand patrimoine historique de notre nation contre les tentatives d’attentats. aux fausses déclarations et aux fausses déclarations auxquelles il est soumis, en attirant l’attention sur les actes visant l’identité culturelle et civilisationnelle des nations.
« Le concept de sécurité a évolué avec la nature changeante de la guerre, puisque l’on parle désormais de sécurité de l’identité, de sécurité sociale et de cybersécurité. À la lumière des nouvelles guerres que connaît le monde aujourd’hui, ou de ce que nous appelons les nouvelles « guerres hybrides », le multimédia, notamment les réseaux sociaux, sont des outils et moyens essentiels dans les stratégies de déstabilisation, ciblant également les identités culturelles et civilisationnelles des nations. comme le processus de construction de leur avenir, en travaillant à la destruction de l’identité nationale, à la déformation de l’histoire. , la désinformation et la remise en question des symboles nationaux », a-t-il déclaré.
Le général d’armée a souligné « la nécessité de s’adapter aux exigences du siècle et d’être présent en force dans le monde virtuel, en créant un contenu numérique riche et qualitatif qui renforce l’esprit d’appartenance à la nation algérienne.
« Dans le contexte géopolitique international actuel, chargé de menaces et de défis, nous devons adopter de nouveaux modes de confrontation et des approches nationales cohérentes qui incluent, outre l’exploitation des moyens et capacités militaires, la mobilisation de toutes les capacités nationales, et ce, dans le cadre d’une stratégie nationale inclusive, adaptée aux évolutions actuelles, qui préserve la cohésion et l’identité nationale et œuvre à la transmettre aux générations futures, dans un format nouveau et adapté, qui reflète la richesse culturelle et le patrimoine civilisationnel et historique du Algérien. nation », a-t-il ajouté.
« Pour cela, nous sommes appelés à nous adapter aux exigences du siècle et à affirmer notre présence dans le monde virtuel, en créant des contenus numériques riches et qualitatifs qui renforcent l’esprit d’appartenance à la nation algérienne et perpétuent la dette de mémoire envers notre courageux prédécesseurs, à l’exemple du martyre de Didouche Mourad, paix à son âme, auteur de la célèbre citation (Si nous venons à mourir, nous défendons la mémoire) », a-t-il noté.
A la fin de son discours, le général d’armée a annoncé l’ouverture officielle des travaux du colloque, ponctué de conférences animées par des professeurs d’université spécialisés en histoire et en technologies de l’information et de la communication, intitulées respectivement « l’importance des contenus numériques dans la préservation « la mémoire nationale », « la mémoire nationale à l’aune de l’Algérie nouvelle – réalisations et défis », « la taille et la richesse de la mémoire nationale : ce que signifie le contenu numérique pour renforcer l’unité nationale et renforcer la sécurité sociétale », « les défis rencontrés dans la création de contenus numériques préservant la mémoire nationale », souligne le communiqué de presse.
Cette manifestation scientifique a été sanctionnée par des recommandations concernant « la nécessité d’unir les efforts entre les différents acteurs et de poursuivre les actions de sensibilisation pour la création de contenus numériques qui préservent la mémoire nationale et renforcent le sentiment de patriotisme parmi les générations montantes », conclut le même source.