Le directeur des Affaires civiles et du Sceau de l’Etat au ministère de la Justice, Ahmed Ali Salah, a souligné, samedi à Oran, l’importance pour les notaires et les huissiers de respecter leurs obligations légales en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, en tant qu’agents publics. , et de signaler des soupçons. inscrits à leur niveau.
Lors d’une rencontre régionale ayant pour thème « Le domaine d’intervention de l’agent public dans la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme », M. Ahmed Ali Salah a exhorté les notaires et huissiers à « remplir les missions qui leur sont confiées par la loi dans le domaine dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent et à s’engager pleinement dans la stratégie de l’État pour lutter contre ce type de criminalité ».
Il a ajouté que l’État a mis en place un système juridique intégré qui comprend un texte juridique et des décrets exécutifs, définissant précisément des modèles d’intervention pour lutter contre le délit de blanchiment d’argent.
Les acteurs impliqués dans ce domaine ont été élargis aux notaires, aux huissiers et aux chambres qui les représentent, en tant qu’organismes opérant sous la tutelle du ministère de la Justice. Il les a tenus responsables de leur participation à la lutte contre cette criminalité, à travers le mécanisme de déclaration et de saisine chaque fois que nécessaire, a indiqué la même source.
De son côté, le président de la Chambre régionale des notaires de la région de l’Ouest et vice-président de la Chambre nationale des notaires, M. Rahmani Laradj, a souligné « l’adhésion des notaires, en tant que fonctionnaires, à la stratégie de l’Etat en matière de la lutte contre le délit de blanchiment d’argent, en tant qu’obligation nationale et professionnelle, d’une part, et obligation légale décidée par le législateur ».
Le même intervenant a indiqué que « La Chambre Régionale des Notaires a organisé cette journée d’étude en collaboration avec la Chambre Régionale des Huissiers de Justice afin de sensibiliser les membres des deux Chambres quant à leurs devoirs en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, notamment en ce qui concerne l’obligation de déclarer à la Cellule de Renseignement Financier du Ministère des Finances tous les soupçons enregistrés à leur niveau, comme leur contribution à la préservation des fonds publics et à la protection de l’économie nationale.
Me Rahmani a également demandé aux pouvoirs publics « d’élargir les domaines de la numérisation pour toucher les professions de notaire et d’huissier et de permettre aux praticiens de ces professions d’accéder aux plateformes numériques gouvernementales, dont celle de « l’état civil pour documenter les différentes opérations et enregistrer ces opérations ». en toute transparence et sécurité ».
Le président de la Chambre régionale des huissiers de justice de la région de l’Ouest, M. Bettahar Mohamed, a également souligné l’implication des huissiers de justice dans le domaine de la prévention du délit de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme, conformément aux lois établies par l’Etat. pour protéger l’économie et la sécurité nationale.
A noter que deux ateliers ont été organisés lors de cette réunion, en présence de notaires et d’huissiers. Elles ont été encadrées par des experts ayant pour thème « Portée législative et pratique de la prévention et de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme » et « Intervention des agents publics dans la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ».