Les participants à une journée d’étude sur « les principales évolutions contenues dans la loi 23-05 relative à la prévention et à la répression de la consommation et du trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, entre théorie et pratique », ont appelé jeudi à Alger à être conscient des risques et des effets négatifs des drogues sur l’individu et la société.
A l’issue de cette journée d’étude, organisée au Cercle National de l’Armée (CNA) à Beni Messous, les participants ont appelé à l’impératif de « l’implication des médias dans la sensibilisation aux risques liés à la consommation de drogues », notamment auprès des mineurs. , en plus de renforcer la prise en charge sanitaire des toxicomanes et leur réinsertion sociale.
Ils ont également plaidé pour « le renforcement du rôle de la famille, de la mosquée, de l’école et des espaces sportifs et culturels » dans la prévention de la toxicomanie, outre la nécessité de « donner la qualité de police judiciaire aux services des douanes », « de encourager les citoyens à signaler les délits de trafic de drogues illicites » et « à renforcer la coopération et la coordination entre les différents acteurs dans la prévention et la répression de la consommation de stupéfiants et de substances psychotropes ».
A cette occasion, le directeur général (DG) de l’Office national de lutte contre les drogues et les toxicomanies (ONLCDT), Mazouni Farid, a déclaré que l’Algérie « ne ménage aucun effort dans la lutte contre tous les fléaux sociaux, en tête d’eux , stupéfiants. « , et ce en s’appuyant sur son attachement à « protéger la société algérienne et préserver sa sécurité et sa stabilité », notant au passage que les stupéfiants « sont une source d’inquiétude pour toutes les sociétés, en raison de l’augmentation de leur consommation, notamment chez les jeunes et les adolescents ». . .
Dans une intervention intitulée « Le point de vue de la charia sur le phénomène de la drogue », le directeur adjoint du développement au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Bilal Saïdane a déclaré que « l’usage et le trafic de stupéfiants sont illégaux selon la charia, étant nocif pour le corps et l’esprit ainsi qu’un gaspillage d’argent.
De son côté, la présidente du Tribunal d’Alger, Mme Guellati Douniazed, a mis en garde contre la prolifération du phénomène de consommation et de trafic de drogue, notant que ce fléau « est nocif pour l’individu et la société, en plus de son caractère négatif. impact sur l’économie nationale.
Les travaux de cette journée d’étude, organisée en collaboration avec l’ONLCDT, wilaya d’Alger, ainsi que le Tribunal d’Alger, ont été ouverts plus tôt dans la journée en présence du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, et du Ministre de la Santé, Abdelhak Saihi.