Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a rencontré l’administrateur représentant la circonscription algérienne du Fonds monétaire international (FMI), Bahador Bijani, avec lequel il a souligné l’engagement « résolu » de l’Algérie dans le programme de réformes visant sa consolidation économique. performance, indique jeudi un communiqué du ministère.
A cette occasion, M. Faid a souligné la « position solide de l’économie algérienne, soutenue par l’activité industrielle et les investissements dans le secteur agricole dont les résultats attendus sont prometteurs », tout en affirmant au représentant du FMI que l’engagement de l’Algérie dans un « programme de réformes ambitieux « . qui vise à renforcer les résultats économiques pour un développement durable et inclusif », précise la même source.
Dans cette interview, tenue lundi, le ministre des Finances « a présenté la performance du cadre macroéconomique qui reste stable et les prévisions de croissance positives, en ligne avec les prévisions du FMI. Cette performance se traduit par une inflation plus faible et une balance courante positive (… ) ».
Détaillant les réformes mises en œuvre par l’Algérie ces dernières années, M. Faid a mentionné qu’il s’agit de la révision du cadre budgétaire, de la digitalisation de l’administration financière, de la diversification de l’économie ainsi que de la mise en œuvre d’initiatives visant à améliorer les affaires. le climat et l’encouragement de l’entrepreneuriat, comme la réforme des terrains industriels et la facilitation des procédures de marchés publics, selon le ministère.
L’Algérie, a-t-il souligné, « s’inscrit également dans un processus de réforme structurelle et profonde du système bancaire à travers l’adoption de la nouvelle loi monétaire et bancaire, qui vise à moderniser le secteur pour lui permettre de s’adapter aux évolutions actuelles et futures ». « , notamment dans son aspect technologique, afin d’assurer un climat favorable aux opérateurs économiques et de leur fournir des instruments bancaires numérisés », ajoute le communiqué.
Ces réformes seront suivies d’autres mesures importantes, comme la promulgation de la loi sur le Partenariat Public-Privé (PPP), assure le ministre qui a mis en avant les efforts déployés par l’Algérie pour diversifier son économie, ce qui lui permettra d’améliorer sa non-économie. les exportations d’hydrocarbures, qui passeront de 7 milliards de dollars à 13 milliards de dollars d’ici 2025.
Dans la section consacrée aux relations de coopération entre l’Algérie et le FMI, M. Faïd a salué le travail accompli entre les services de son département ministériel et les experts du Fonds, notamment en matière de gestion budgétaire, de fiscalité et de trésorerie, selon la même source.
Toutefois, il a invité son interlocuteur à « intervenir au niveau du Conseil d’administration du FMI pour que celui-ci renforce encore son appui en matière de transfert de connaissances et de renforcement des capacités à même d’accompagner l’Algérie dans son vaste programme de réformes », souligne-t-on.
De son côté, M. Bijani a salué les efforts déployés par l’Algérie pour poser les bases d’une croissance économique solide, dont les résultats sont confirmés par le FMI, à travers son rapport d’évaluation au titre de l’article IV de son statut.
Il a également félicité l’Algérie « pour son approche à long terme de rebasement de son PIB, qui pourrait lui permettre d’améliorer sa quote-part au FMI, à l’occasion de la prochaine revue par ce Fonds des participations de ses pays membres, prévue pour 2025.
Le responsable a également affirmé son engagement à plaider, au niveau du Conseil d’administration du FMI, en faveur de l’intensification des opérations de transfert de connaissances en faveur des pays en développement du Sud, dans le respect du contexte et des spécificités de chaque pays.