Quatorze personnes sont mortes par noyade, dont 11 cas sur des plages interdites à la baignade, depuis le 1er juin, ont indiqué samedi les services de la Protection civile dans un communiqué, précisant qu’en 2023, 214 personnes sont mortes par noyade, dont 114 décès sur des plages autorisées à la baignade. natation.
« Depuis le 1er juin 2024, les agents de surveillance ont réalisé 1.302 interventions qui ont permis de sauver 699 personnes de la noyade et de prodiguer les premiers soins à 365 autres dans les centres de surveillance, tandis que le décès de 14 personnes a été enregistré, dont 11 sur les plages. baignade interdite », lit-on dans le communiqué.
« Au cours de l’année 2023, les sauveteurs ont réalisé 74.896 interventions qui ont permis de sauver 48.915 personnes de la noyade, à tel point que l’on déplore 214 décès, dont 114 par noyade sur des plages autorisées », rappelle la même source. .
Concernant la baignade dans les points d’eau et les étangs, les services de la Protection Civile estiment que ce phénomène « continue de causer autant de pertes humaines au niveau national », notant l’enregistrement de « 75 cas de décès en 2023, des enfants en majorité, malgré une sensibilisation ». campagnes organisées avant et pendant chaque période estivale, alors que cette année il y a eu 9 décès, dont 5 dans les plans d’eau.
Selon les services de la Protection Civile, « l’analyse des statistiques des 5 dernières années a montré que les principales causes de noyade restent la baignade sur les plages interdites, ou en dehors des heures de surveillance sur les plages surveillées, ou encore l’absence de agents de surveillance, ainsi que le non-respect des recommandations et directives préventives ».
Il a également été mentionné dans le communiqué que la Direction générale de la protection civile (DGPC) a mis en place un système opérationnel de surveillance des plages autorisées à la baignade, afin d’assurer la sécurité des estivants, entre le 1er juin et le 30 septembre, du 9 :00 à 19h00.
Selon la même source, pour l’année 2024, « sur un total de 613 plages, le long du littoral national, 455 plages autorisées à la baignade ont été identifiées et surveillées, tandis que 175 plages sont interdites à la baignade pour plusieurs raisons, dont la pollution ». , en plus d’autres dangers qui menacent l’intégrité des estivants. »
A cet effet, la DGPC a renforcé, cette année, « le dispositif de surveillance des plages à travers 10.000 agents professionnels saisonniers dont les missions sont la prévention, la surveillance et l’intervention au niveau des plages autorisées à la baignade au sein du dispositif dédié à cet effet ».
Ce dispositif opérationnel « a été renforcé par des moyens matériels supplémentaires, notamment en termes de canots pneumatiques d’intervention rapide dans les opérations de sauvetage en mer, dont 254 canots de sauvetage mis en service comme moyen de renfort supplémentaire en plus des équipements individuels et collectifs ».
Concernant le dispositif de lutte contre les incendies de forêts, de cultures et de palmiers mis en service le 1er juin dernier, la DGPC a annoncé avoir mobilisé « 20.000 agents des différents grades du PC, répartis sur 65 colonnes mobiles au niveau des wilayas de le pays, en plus de 505 unités PC contenant des zones forestières dans leurs secteurs d’intervention.
Au cours de cette année, « 5 détachements régionaux ont été créés pour appuyer les colonnes mobiles, implantées dans les wilayas d’El Tarf, Sétif, Blida, Chlef et Sidi Belabbes, contre 3 détachements régionaux l’an dernier ».
Par ailleurs, « des moyens aériens colossaux ont été mobilisés, dont la location de 12 avions modèle « AIR TRACTOR » répartis sur les aéroports de Mostaganem, Chlef, Béjaïa, outre deux avions B200 de l’Armée Nationale Populaire (ANP), 06 MI. 26 hélicoptères de l’ANP en plus des hélicoptères du Groupe Aérien de la Protection Civile pour effectuer des opérations de recherche, de détection et d’extinction.
DGPC a rappelé les résultats du Système de Lutte contre les Incendies pour l’année 2023, au cours de laquelle il a procédé à « l’extinction de 1052 feux de forêts, de broussailles et de fourrés, ce qui a permis de sauver des milliers d’hectares de végétation et des pertes records. estimée à 41.594 ha, dont 11.487 ha de forêt, 10.195 ha de garrigue et 8.959 ha de garrigue.