La Cour internationale de Justice (CIJ) a annoncé jeudi la date de soumission de l’Afrique du Sud à ses services suite à sa plainte contre l’entité sioniste pour génocide à Gaza.
Dans un communiqué judiciaire daté du 5 avril et publié jeudi sur son compte sur la plateforme X, la CIJ a indiqué que « considérant que, le 29 février 2024, le Président de la Cour a eu une réunion avec les représentants des parties, conformément aux à l’article 31 du règlement, afin de connaître leur avis sur les délais de présentation des premiers documents de la procédure écrite en question ».
Elle a précisé que « le représentant sud-africain présent à la réunion a déclaré que son gouvernement « souhaiterait disposer, pour la préparation de son mémoire, d’un délai de 12 mois à compter de la délivrance de l’arrêté d’indication du 26 janvier 2024. ».
La CIJ a ajouté dans son communiqué que « tenant compte des opinions exprimées par les parties et considérant que chacune d’entre elles doit disposer d’un délai de neuf mois pour préparer ses plaidoiries respectives, le premier commençant le 26 janvier 2024 ».
« Par conséquent, la date de dépôt et de dépôt des procédures écrites est fixée au 28 octobre 2024 pour la République d’Afrique du Sud », a-t-elle conclu.
Pour rappel, en réponse à la plainte déposée par l’Afrique du Sud le 29 décembre 2023 contre l’entité sioniste, la CIJ a ordonné le 26 janvier 2024 à l’occupant de « prendre » des mesures pour prévenir les actes de génocide contre les Palestiniens et améliorer la situation. situation humanitaire à Gaza. »
Le 28 mars, la Cour internationale de Justice, en réponse à une deuxième demande de l’Afrique du Sud, a rendu une décision prévoyant de nouvelles mesures temporaires exigeant que l’entité sioniste « prenne sans délai toutes les mesures nécessaires et efficaces pour assurer l’acheminement de l’aide humanitaire ». nécessaire à Gaza. « .
Dans sa nouvelle décision, le tribunal a demandé à l’armée sioniste « de ne pas violer les droits des Palestiniens protégés par la convention sur le génocide, en particulier de ne pas entraver l’acheminement de l’aide humanitaire d’urgence à Gaza ».