Le ministre des Finances, Laaziz Faid, participe aux réunions annuelles du groupe de la Banque islamique de développement (BID), qui se déroulent du 27 avril au 1er mai à Riyad, a annoncé dimanche le ministère des Finances dans un communiqué.
M. Faid s’est rendu samedi dans la capitale saoudienne pour assister à ces réunions, « dans le cadre de la poursuite de son agenda de rencontres internationales en sa qualité de gouverneur de l’Algérie avec les banques multilatérales de développement », selon la même source.
L’édition 2024 des Assemblées annuelles de la BID se concentrera sur le thème : « Créer notre passé et tracer notre avenir : originalité, solidarité et prospérité ».
Ces réunions coïncideront avec le 50e anniversaire de la création de cette institution et connaîtront une participation de haut niveau, notamment des chefs de gouvernement et des ministres des finances et de l’économie du monde arabe et musulman, ainsi que des dirigeants du développement et des institutions privées. secteur, explique le communiqué.
Lors de ces réunions, la délégation conduite par le Ministre des Finances participera aux réunions des Conseils de Direction de la BID, consacrées aux questions statutaires et à l’examen des activités de cette institution et de ses filiales, ainsi qu’à l’adoption des les rapports annuels des activités financières des institutions qui constituent le groupe BID.
M. Faid profitera également de sa présence pour rencontrer certains de ses homologues et responsables d’institutions financières régionales et internationales dans le but d’évoquer les multiples défis auxquels sont confrontées les différentes économies ainsi que les perspectives socio-économiques de la région et d’examiner les possibilités de nouvelles formes de coopération et de partenariat, indique le document.
La BID est une institution multilatérale de développement créée en 1974 pour promouvoir le développement humain, en concentrant ses efforts sur les domaines prioritaires liés à la réduction de la pauvreté, à l’amélioration de la santé, à la promotion de l’éducation, à l’amélioration de la gouvernance et à la réalisation de l’objectif de prospérité des populations.
Elle a ensuite formé un groupe d’institutions spécialisées en créant quatre autres filiales : la Société islamique de développement du secteur privé, la Société islamique internationale de financement du commerce, la Société islamique d’investissement et de crédit à l’exportation pour l’assurance du commerce et le Fonds islamique de développement.
La BID est composée de 57 pays membres. L’Algérie, qui a rejoint la BID en février 1975 en tant que membre fondateur, occupe actuellement la 10ème position parmi les actionnaires de cette institution, selon le communiqué.