Le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal a affirmé, jeudi à Alger, que le projet de raccordement de la commune de Tin Zaouatine (w. In Guezzam) au réseau d’adduction d’eau potable (AEP), a bénéficié, suite à son étude, d’un financement enveloppe de 10 milliards DA au titre de la loi de finances 2024.
Lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), sous la présidence de M. Ahcene Hani, le vice-président de l’APN, en présence de plusieurs membres du gouvernement, le ministre a déclaré, en réponse à une question du député Abdallah Khenissi (El Fadjr El Djadid), concernant « le transfert de l’eau potable vers la commune de Tin Zaouatine à partir des nappes phréatiques de Tagraout dans la wilaya Bordj Badji Mokhtar sur une distance de 264 km », que ce Le projet « a été étudié et a bénéficié d’un montant de 10 milliards DA, en voie d’achèvement des démarches administratives et juridiques nécessaires à sa réalisation, en attendant la levée de certaines réserves dans les prochains jours ».
À une question du député Omar Maamar (MSP) concernant « les projets du ministère pour faire face à l’éventuelle sécheresse du barrage de Sidi Yakoub dans la wilaya de Chlef, en raison de la faible pluviométrie, compte tenu de son importance dans l’approvisionnement en eau, notamment pour l’irrigation », M. Derbal a indiqué que ce barrage, d’une capacité de 224 millions de mètres cubes, a connu une baisse du niveau d’eau, avec un taux de remplissage actuellement estimé à 23%.
Face à cette situation et en réponse aux demandes des agriculteurs, le ministère de l’Hydraulique avait élaboré une instruction conjointe avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire pour faciliter les procédures d’octroi des puits. forage. permis, la wilaya bénéficiant de plus de 530 permis de forage entre 2020 et 2024, a-t-il précisé.
Pour assurer d’autres sources d’eau pour l’agriculture, le ministre a souligné que son secteur a mis en œuvre un plan basé sur la réhabilitation et l’expansion des systèmes d’assainissement et la création de nouveaux systèmes utilisant les dernières techniques utilisées en matière d’épuration.
Dans ce cadre, la wilaya a bénéficié d’une opération d’un montant de 2 milliards DA pour l’étude et la construction du système de traitement tertiaire de la station d’épuration de Chlef, outre le développement des capacités de collecte des eaux usées et des installations de transfert des eaux utilisées épurées de l’épuration. plante sur le grand périmètre d’irrigation du Moyen Chellif.
Répondant à une question du député Hamza Hydra (Mouvement El-Bina) concernant le projet d’aménagement du plateau de Mostaganem sur une superficie de 6.000 hectares, M. Derbal a précisé que ce projet était divisé en deux lots, précisant que les services chargés de ce projet , en l’occurrence l’Office National d’Irrigation et de Drainage (ONID), avait accompli toutes les procédures légales concernant ces deux transactions et que les deux lots avaient été attribués aux entrepreneurs.
Il a ajouté que les travaux du premier lot de construction de réseaux de captage d’eau et de réservoirs d’eau se sont arrêtés à 56% en raison de l’incapacité de l’entreprise de construction à achever le projet, ce qui a conduit à la résiliation du contrat avec ces derniers.
Quant au deuxième lot, son taux d’avancement est actuellement de 98%, en attendant les derniers tests des canalisations de distribution d’eau, qui dépendent de l’achèvement des travaux du premier lot, a-t-il poursuivi.
En réponse à une question du député Mohamed Segres (Mouvement El-Bina) concernant les mécanismes pour parvenir à la sécurité de l’eau, le ministre de l’Hydraulique a déclaré que « la stratégie élaborée par son secteur et mise en œuvre à partir de l’important programme approuvé par le Président de la République , M. Abdelmadjid Tebboune, garantira la sécurité hydrique et alimentaire en Algérie à court et long terme.
Cette stratégie repose sur l’exploitation des eaux de surface pour l’eau potable et l’agriculture, le forage de forages pour l’exploitation des eaux souterraines sur l’ensemble du territoire national, ainsi que le transfert de l’eau des zones les plus riches en cette ressource vers les zones disposant d’eau. déficit, en plus de fournir de l’eau dessalée aux régions côtières et à celles situées à moins de 150 km des stations de dessalement d’eau de mer, a expliqué le ministre.