L’Institut national de la santé publique (INSP) a organisé lundi à Alger une journée d’étude et d’information sur les accidents domestiques au mois de Ramadan, où l’accent a été mis sur l’importance de la sensibilisation à différents niveaux pour éviter la survenue de ces accidents. type d’accident.
A cette occasion, le directeur général de l’INSP, Abderrezak Bouamra, a souligné « l’importance de la sensibilisation des acteurs de santé publique ainsi que des parents face à ce type d’accident qui, selon lui, augmente chaque année », ajoutant que l’INSP a institué, à cet effet, « un système de surveillance dans lequel tous les cas signalés sont enregistrés ».
De son côté, Mme Assia Lazazi Attig, épidémiologiste à l’INSP, a indiqué que l’enquête menée en 2022 auprès des enfants âgés de 0 à 15 ans a montré que « 344.071 accidents ont été recensés au niveau des structures sanitaires qui – ont-ils envoyé le données sur le territoire national.
Elle a relevé que « la proportion de chutes est la plus élevée avec 28,7% des cas, suivie par les blessures cutanées et les brûlures avec des taux respectifs de 26,6% et 12,1% ».
« Les accidents provoqués par des corps étrangers représentent 14,2% des cas, et l’ingestion de produits toxiques ou caustiques suit avec 6,6% des cas », a-t-elle ajouté, notant que « ces chiffres ne reflètent pas pleinement la réalité et cela en raison de l’instabilité du monde ». déclarations.
Parmi les mesures préventives à prendre pour réduire le nombre d’accidents, Mme Attig a proposé, pour la prévention primaire, la sensibilisation et l’information des parents à travers des moyens audiovisuels, des brochures et des médias spécialisés.
Elle a également souligné que la prévention secondaire vise à réduire les conséquences des accidents domestiques en apprenant « à prendre les bons réflexes et en impliquant le personnel médical et paramédical qui doit collaborer avec les Centres Anti-Poison ».
Dans ce sens, la cheffe du service antipoison intérimaire, Mounia Zebiouche, a indiqué que le centre a reçu en 2023, « 13.275 appels, dont 12.563 pour empoisonnement, 153 pour information et 559 pour analyse ».
Elle a ajouté que le Centre Antipoison a enregistré pour la population pédiatrique « 8.570 cas, dont 8.172 cas d’intoxication accidentelle, 391 cas d’intoxication volontaire et 7 cas indéterminés ».