Le Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, l’Ambassadeur Amar Bendjama, a souligné, jeudi, devant l’Assemblée générale de l’ONU, l’importance de redynamiser l’activité de l’Assemblée générale en vue de renforcer son rôle et son autorité en tant que principal organe de délibération. , représentation et décision. – la formation de l’ONU, notamment en matière de paix et de sécurité internationale.
S’adressant au groupe de travail ad hoc pour la revitalisation de l’Assemblée générale, en sa qualité de Coordonnateur du Mouvement des non-alignés (NAP), Amar Bendjama a souligné la nécessité de préserver le caractère intergouvernemental, inclusif et démocratique de l’Assemblée générale. Assemblée.
Le représentant de l’Algérie a indiqué, à cet égard, que le strict respect de la répartition des prérogatives entre les principaux organes des Nations Unies, conformément à la Charte et aux résolutions pertinentes de l’ONU, est la clé du renforcement de l’Assemblée générale.
Il a en outre réitéré l’objection de l’ANP à la violation continue des règles du Conseil de sécurité sur des questions qui relèvent clairement des pouvoirs et prérogatives de l’Assemblée générale et de ses organes subsidiaires.
M. Bendjama a souligné, d’autre part, que le Mouvement reconnaît l’importance d’une coopération étroite entre tous les principaux organes des Nations Unies sur les questions de fond, notamment la coordination entre l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité et le Conseil économique et social. Conseil (ECOSOC).
Le Représentant Permanent de l’Algérie a également appelé à limiter le nombre d’événements de haut niveau organisés en marge du débat général de l’Assemblée générale lors de l’ouverture de la session principale en septembre, afin d’en préserver l’importance et de permettre une participation significative de tous les pays dans le débat général qui requiert une attention particulière de la part des chefs d’État et de gouvernement.
En conclusion, M. Bendjama a souligné l’importance de mettre en œuvre les résolutions de l’Assemblée générale sur une base non sélective, y compris celles liées à la redynamisation de son activité qui nécessitent des actions complémentaires ou complémentaires et dont la mise en œuvre dépend de la volonté politique du États membres, mais aussi sur la bonne foi du Secrétariat de l’ONU.