Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a affirmé lundi à Alger l’engagement des pouvoirs publics à accorder au mouvement associatif une place privilégiée en faveur de l’unification de la gouvernance participative de toutes les énergies nationales.
Dans une présentation sur les associations, présentée à la commission de la jeunesse, des sports et de l’activité associative de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Merad a précisé que les pouvoirs publics « se sont engagés, dès l’avènement du Président de la République « , M. Abdelmadjid Tebboune, à la fonction suprême, pour donner au mouvement associatif une place particulière, conformément à ses 54 engagements visant à réaliser des réformes profondes » en faveur d’une « gouvernance participative qui fédère toutes les énergies nationales ».
L’intérêt porté au mouvement associatif se traduit essentiellement par la « révision approfondie » de l’arsenal juridique régissant les associations, voire « la promotion du texte fixant les conditions et modalités de création des associations dans la loi organique », a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, M. Merad a également évoqué « la facilitation du processus de création d’associations municipales et de comités de quartier ».
Le ministre a également souligné que son département s’est engagé, dans le cadre de l’achèvement du processus de numérisation et de la réduction des démarches administratives, au « lancement du service de guichet à distance, qui permet aux associations d’effectuer leurs démarches en ligne ».
Et de préciser, en ce sens, que le ministère de l’Intérieur travaillait à la mise en place de « nouveaux services numériques qui offriraient plus de flexibilité aux procédures d’accueil, d’écoute et d’orientation des associations », soulignant que les autorités garantissent « un accompagnement et soutenir le mouvement associatif, en encourageant la participation et sa contribution à la gestion et à la promotion des services publics ».
M. Merad, dans la même démarche, a précisé que « la dynamique de développement local, initiée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, repose sur deux (2) principes cardinaux, à savoir la réalisation de l’équité en matière de développement entre les différentes régions du pays et consacrer la démocratie participative dans la gestion des affaires locales », ajoutant que cette nouvelle approche visait
pour « élever les associations au rang de partenaires efficaces », ce qui se traduit, dit-il, par « l’implication des associations et des comités de quartier dans la définition des projets de rattrapage du programme quartier ombre et des programmes de développement complémentaires.
A fin 2023, il y avait 1.952 associations nationales, 63 associations inter-wilayas, 25.000 associations de wilayas et 113.364 associations communales, a précisé le ministre de l’intérieur, faisant état de la mobilisation de « 6,3 milliards DA de subventions directes issues des budgets communaux et 4,3 milliards DA en subventions directes sur les budgets des wilayas.