L’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza s’est révélé « totalement inefficace » et « dangereux » pour les populations sur le terrain, a déclaré lundi le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, appelant à la réouverture des points de passage terrestres pour permettre l’acheminement en toute sécurité de l’aide vers la bande de Gaza. Enclave palestinienne, théâtre d’une sauvage agression sioniste.
« L’option choisie par la communauté internationale pour assurer l’acheminement de l’aide à Gaza n’est en aucun cas une solution à la crise humanitaire dans l’enclave palestinienne. L’Airdrop est totalement inefficace et dangereux pour la population », a-t-il souligné. une déclaration à l’APS.
Il a indiqué, à ce propos, que les opérations de largage ont fait des victimes et des dégâts, détruisant ainsi les panneaux solaires installés sur le toit de l’hôpital « Al Ahly Al Maamadani », nécessaires au fonctionnement de certains services.
« Les frappes aériennes ont également provoqué la destruction d’un bâtiment entier sur la côte », a-t-il ajouté.
Le porte-parole de la Défense Civile de Gaza a plaidé, à cet égard, pour que l’acheminement de l’aide humanitaire passe par des points d’entrée routiers et permette ainsi l’envoi de quantités considérablement plus importantes d’aide humanitaire pour répondre efficacement aux besoins de la population.
« Nous avons besoin d’environ 1.000 camions d’aide alimentaire pour entrer quotidiennement à Gaza », a-t-il estimé, ajoutant que le nord de Gaza a besoin à lui seul de 200 camions d’aide.
« Le volume de l’aide entrant dans les zones du nord de Gaza n’est pas suffisant pour répondre aux besoins de la population, ce qui explique l’augmentation des décès, notamment chez les enfants », a-t-il déploré.
Selon le porte-parole de la Défense civile, la famine menace plus de 700.000 personnes dans le nord de Gaza, sans électricité, sans gaz et sans produits alimentaires de base et où l’accès humanitaire est quasiment impossible.
Il a rappelé, dans ce contexte, que 13 camions d’aide humanitaire sont entrés samedi à Gaza, dont 6 étaient destinés à la population du nord de l’enclave, mentionnant la nécessité de coordonner les efforts à travers l’UNRWA ou d’autres organisations internationales pour permettre à un plus grand nombre de personnes à bénéficier de cette aide.
Qualifiant la situation humanitaire à Gaza d' »extrêmement difficile, voire catastrophique », M. Bassal a affirmé que la poursuite de l’agression sioniste et l’intensification des bombardements sur l’enclave palestinienne avaient accru le sentiment d’insécurité au sein de la population, dénonçant les bombardements qui ont visé les civils alors qu’ils tentaient de fuir. obtenir une aide alimentaire.