Le ministre de la Pêche et de la Pêche, Ahmed Badani, a estimé lundi que l’exploitation des permis de pêche en Mauritanie, en application du protocole de coopération entre l’Algérie et la Mauritanie, était une question « stratégique », estimant que cette opération ouvrirait de nouvelles perspectives. pour la flotte de pêche algérienne, indique un communiqué du ministère.
Présider une réunion de coordination, au siège du ministère, avec les armateurs souhaitant pratiquer la pêche sur les côtes mauritaniennes et les capitaines de navires de pêche ayant bénéficié d’un cours pratique à bord des navires de pêche mauritaniens en haute mer, en présence de Les directeurs centraux, M. Badani ont passé en revue les principaux points du protocole de coopération avec la partie mauritanienne, précise le communiqué.
A cette occasion, le ministre s’est enquis de l’expérience des capitaines ayant bénéficié du cours et des préoccupations des armateurs, avant « d’évoquer les différents aspects pratiques et les démarches techniques, administratives et juridiques liées aux opérations de pêche en Mauritanie », selon la même source.
M. Badani a souligné que l’exploitation des autorisations de pêche en Mauritanie, au nombre de sept (7), dans le cadre de la mise en œuvre du protocole de coopération entre l’Algérie et la Mauritanie, était une affaire « stratégique », dans le sens où « elle contribuera à le développement de la pêche en mer libre et ouvrira de nouvelles perspectives pour la flotte de pêche algérienne », note le communiqué.
Le ministre a donné des instructions pour « la mise en place d’un groupe de travail, chargé d’étudier le cadre administratif et juridique en Mauritanie, pour permettre aux armateurs de pêche algériens qui souhaitent bénéficier des permis de pêche dans ce pays frère, d’exercer cette activité ».