« Lecteurs du livre littéraire amazigh : état des lieux et perspectives », tel est le titre d’un colloque sur l’édition et la production littéraire en tamazight, organisé lundi à Alger dans le cadre de la 26ème édition du SILA, par des universitaires et des éditeurs qui ont estimé, pour l’essentiel, que le La généralisation du tamazight sur le territoire national a constitué un « facteur favorable à l’augmentation du nombre de lecteurs de cette langue ».
Organisée par le Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA), en présence de son Secrétaire Général, Si El Hachemi Assad, la conférence, présidée par le Professeur-Chercheur Farid Benramdane de l’Université M’Hamed-Bouguerra de Boumerdès, s’est déroulée successivement au Professeur Mohand-Akli Salhi de l’Université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, au docteur et chercheur Idir Sadouni, docteur au département de langue et culture amazighe de l’Université Mohand-Oulhadj de Bouira, au docteur Mohamed Lamine Baguir et à l’écrivain-traducteur et éditeur de Batna, Abderrahmane Kaouda.
il a en outre précisé.
Soulignant que l’amazighité était un « facteur de consolidation sociale », Si El Hachemi Assad a annoncé la tenue prochaine (24-28 novembre) à Adrar, sous le slogan : « La création littéraire et la recherche scientifique au service de l’unité nationale », d’une « grand projet de formation scientifique dédié à la recherche sur la langue et la culture amazighes », ainsi qu’un atelier pratique sur « la méthode de création d’une banque nationale de toponymes ».
Tous les participants à cette rencontre ont tenté de répondre aux nombreuses questions soulevées lors de cette rencontre, parmi lesquelles, entre autres, existe-t-il un lectorat de langue amazighe en Algérie ? Comment calcule-t-on le nombre de lecteurs dans cette langue ? Et qui sont ces lecteurs ?
Les intervenants ont également parlé de leurs propres expériences de sensibilisation à l’acte de lire, ainsi que de leur travail en classe, marqué par des méthodes encourageantes et motivantes, ou dans le domaine de l’édition avec un rappel de tous les efforts déployés par le » « des éditeurs citoyens » qui œuvrent, comme tous ses professeurs, à « promouvoir l’enseignement du tamazight ».
La rencontre s’est terminée avec le poète Brahim Seddiki, invité par le HCA à réciter son dernier texte poétique intitulé « Rafikat El Omr » sur le crime contre l’humanité commis à Gaza, victime des actes terroristes et barbares commis par l’armée d’occupation sioniste, poème traduit en tamazight.
Dès le 26 octobre, le 26ème SILA a réuni des exposants, des écrivains et des intellectuels de 61 pays, qui mettent en lumière, sous le slogan « L’Afrique écrit son avenir », les acquis historiques et culturels de ce grand continent, berceau de l’humanité et invité d’honneur. de cette 26ème édition.
Le 26ème SILA ouvre ses portes au public tous les jours jusqu’au 4 novembre, de 10h00 à 22h00 au Palais des Expositions d’Alger.