Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a affirmé lundi à Alger que l’Algérie sera toujours libre et constante dans ses positions, réaffirmant le soutien inébranlable de l’Algérie aux causes justes, au premier rang desquelles se trouve la cause palestinienne.
Dans son discours lors d’une réunion organisée par l’Ecole Nationale d’Administration « Moulay Ahmed Medeghri » (ENA) à l’occasion du 69ème anniversaire du déclenchement de la Révolution le 1er novembre 1954, M. Goudjil a indiqué que l’Algérie « a toujours été libre dans ses positions et ses décisions, dans le sens où il est l’un des rares pays à défendre haut et fort la cause palestinienne et à condamner les crimes commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien ».
Dans le même contexte, le président du Conseil de la Nation a exprimé sa satisfaction quant à la direction de l’Algérie nouvelle, qui a fait « de grands progrès sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans le domaine socio-économique ». domaine économique. niveau national, mais aussi en termes de renforcement de la démocratie, des droits et libertés.
M. Goudjil a relevé la relance de la diplomatie algérienne dans « une vision pragmatique et bien définie du changement », qui lui a permis, a-t-il dit, « de retrouver son rôle, tel qu’il ressort des analyses et estimations des grandes capitales et des institutions internationales sur La place de l’Algérie sur la scène régionale, continentale et internationale.
A cet égard, M. Goudjil a critiqué les tentatives de certains partis qui veulent « porter atteinte à la stabilité et à la sécurité de la Patrie », demandant au peuple algérien « de s’unir autour de son président, de ses institutions et de son Armée nationale populaire (ANP). ), pour contrer quiconque penserait à attaquer ce cher pays ».
En sa qualité de moudjahid depuis le début en faveur de la cause nationale, le Président du Conseil de la Nation a abordé dans sa communication, les étapes historiques les plus importantes qui ont couronné la lutte du Mouvement National, avec le déclenchement des Glorios. La révolution du 1er novembre contre « un colonialisme français qui voulait, contrairement aux autres régimes coloniaux, exterminer le peuple algérien et le remplacer par un peuple chrétien européen ».
M. Goudjil a également rappelé les hauts faits des martyrs et des moudjahidines, couronnés par une victoire sur les plus grandes puissances militaires de l’époque, opérant « un tournant décisif dans l’histoire des mouvements de libération à travers le monde ».
Il a également évoqué les principales étapes de la construction de l’Algérie indépendante et le processus de promulgation de divers textes juridiques, jusqu’au renforcement de l’indépendance politique à travers l’indépendance économique à travers la nationalisation des mines, des banques et des hydrocarbures.
Cette conférence a été rehaussée par la présence du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, du conseiller du Président de la République, chargé des affaires politiques et des relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques, Mohamed Chafik Mesbah, un représentant du ministère de la Défense nationale, le wali d’Alger, Mohamed Abdenour Rabhi, et le directeur général de l’Ecole nationale d’administration (ENA), Abdelmalek Mezhouda, ainsi que des enseignants, directeurs et étudiants de l’ENA.
A l’issue de la conférence, M. Merad a récompensé M. Goudjil qui a signé, à cette occasion, le registre d’or de l’Ecole.