L’Algérie commémore mercredi le 69ème anniversaire de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954 qui a marqué l’histoire de l’humanité à travers des actes héroïques devenus des modèles à méditer en termes de résistance, de sacrifice et de lutte contre le colonialisme.
A cet égard, l’Algérie est restée fidèle au serment des courageux chouhadas et à leurs sacrifices, tout en continuant à soutenir les causes justes et les peuples opprimés pour leur autodétermination, conformément à l’esprit de la Déclaration du 1er novembre et à son juste et immuable. positions principales.
La commémoration du déclenchement de la glorieuse Révolution de Novembre se déroule cette année dans un contexte complexe marqué par l’agression sauvage et barbare de l’occupant sioniste contre le peuple palestinien, victime d’un génocide à ciel ouvert qui rappelle aux Algériens leur héroïsme. les aînés dans leur farouche résistance contre le colonialisme français.
Pour marquer la solidarité sans faille du peuple et de l’Etat algériens avec le peuple palestinien, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a indiqué que l’agression menée par l’armée de l’entité sioniste contre les habitants de la bande de Gaza est une crime de guerre, soulignant que les Palestiniens « ne sont pas des terroristes, c’est pour cela qu’ils défendent leur pays et leurs droits ».
Après avoir rappelé que les Algériens étaient qualifiés de « terroristes » lorsqu’ils défendaient leur terre contre la colonisation française, le Président de la République a cité la réponse de Shahid Larbi Ben M’hidi en réponse aux Français qui accusaient les moudjahidines d’avoir commis du « terrorisme » . papiers » à travers des bombes cachées dans des paniers : « Donnez-nous vos avions, nous vous donnerons nos paniers ».
Parallèlement, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a demandé à toutes les ambassades et missions diplomatiques à l’étranger d’annuler tous les préparatifs liés aux festivités commémoratives de l’anniversaire de la glorieuse Révolution le 1er novembre, sur instructions du Président de la République. la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en solidarité avec les Palestiniens confrontés à l’agression et à une avalanche de meurtres et de massacres de la part de l’occupant sioniste.
Par ailleurs, la commémoration de l’anniversaire du déclenchement de la lutte armée réaffirme l’attention particulière portée par les plus hautes autorités à la question de la préservation de la Mémoire, traduisant ainsi l’attachement des Algériens à l’unité nationale et à l’édification d’un Etat digne de la des sacrifices chouahada, capables de mettre la nouvelle Algérie sur la voie de la relance économique et du développement durable.
Le dossier Mémoire, inscrit parmi les priorités des 54 engagements du Président de la République, reflète la volonté politique forte de traiter cet élément fondamental de l’identité nationale avec discernement et recul.
En ce sens, le président Tebboune a décidé de décréter en 2021 l’observance d’une minute de silence, le 17 octobre de chaque année, sur tout le territoire national, à la mémoire des victimes algériennes des massacres du 17 octobre 1961 commis à Paris par la police française. Un crime d’État qui a fait des centaines de victimes, sommairement exécutées par balles, jetées dans la Seine ou battues à mort.
Il décide également d’instituer une Journée nationale du souvenir pour commémorer les massacres du 8 mai 1945, infamie marquant la répression sanglante et sauvage contre les Algériens.
Dans le même contexte et à l’occasion de l’instauration de la Journée nationale de la mémoire, une chaîne de télévision a été lancée, spécialisée dans l’histoire de la Révolution et la lutte contre le colonialisme. Il s’agit de la chaîne « Dhakira » diffusant ses programmes à partir de 2020.
Bref, la glorieuse Révolution de novembre, qui reste un exemple de dévouement et de sacrifice au service des valeurs de liberté et de dignité, restera une étape pour mettre en valeur la grandeur de l’Algérie, la détermination de son peuple qui a écrit, avec le sang des martyrs, l’une des plus grandes épopées de l’histoire contemporaine.