Le président de la Fédération algérienne de la pharmacie (FAP), Abdelhakim Boudis, a insisté samedi à Alger sur la nécessité de développer l’innovation dans le domaine pharmaceutique afin de garantir la disponibilité des médicaments, notamment ceux liés aux maladies incurables.
Lors d’une réunion sur les « défis de l’innovation », M. Boudis a estimé que « pour améliorer le système de santé et garantir une prise en charge optimale des patients, nous devons encourager la recherche et concentrer les efforts sur l’innovation pharmaceutique.
Il a également indiqué que l’efficacité des médicaments génériques reste « insuffisante » lorsqu’il s’agit de maladies graves, d’où la nécessité, dit-il, « de développer la recherche pharmaceutique pour faciliter l’accès à des traitements efficaces et peu coûteux ».
Pour M. Boudis, les pouvoirs publics « accordent une grande importance à la question de l’innovation pharmaceutique, compte tenu de ses impacts positifs tant sur le plan sanitaire (disponibilité des médicaments) qu’économique (réduction de la facture des importations) ».
De son côté, la représentante du ministère de la Santé, Ouahiba Hadjoudj, a salué, dans son intervention, les efforts déployés par l’Etat dans le domaine de la santé pour « offrir aux patients les traitements les plus avancés », inscrivant dans cette remarque « l’importance de la recherche dans le domaine médical et pharmaceutique en termes de sa place et de son rôle dans les politiques de santé du pays ».
Dans le même esprit, le représentant du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Faouzi Houam, a évoqué les défis auxquels est confronté le secteur, liés principalement à la disponibilité et au remboursement des médicaments, a-t-il dit, soulignant la nécessité de s’intéresser à la recherche pharmaceutique et médicale.