Le Conseil supérieur de la langue arabe (CSLA) publiera 36 nouveaux volumes sur la langue arabe le 18 décembre, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la langue arabe, a annoncé lundi à Blida son président Salah Belaid.
« Ces nouveaux volumes, qui seront publiés par CSLA en partenariat avec l’Académie de langue arabe de Sharjah (EAU) et l’Académie de langue arabe du Caire (Egypte), s’ajouteront aux 35 volumes précédemment publiés en deux étapes », a indiqué M. Belaid en marge du renouvellement d’un accord-cadre, lors d’une conférence scientifique intitulée « traduction et intelligence artificielle » organisée par l’Université Ali Lounici d’El-Affroun.
Il s’agit, a-t-il ajouté, de 16 volumes publiés à partir de 2020, de A à D, et de 19 volumes, de D à R, qui s’ajouteront, en décembre prochain, à 36 nouveaux volumes.
Le gérant n’a pas exclu la possibilité d’achever totalement ces travaux « au plus tard début 2025 », afin d’atteindre un total de 110 volumes, « conformément à l’objectif fixé » pour l’opération, a-t-il précisé .
Selon M. Belaid, le projet de dictionnaire de langue arabe « est le premier projet civilisationnel à devenir réalité dans le monde arabe et musulman, après avoir été une idée présentée par un érudit allemand en 1932 ».
« Ce dictionnaire retrace l’histoire des mots arabes et leur évolution à travers le temps et les âges, y compris les époques omeyyade et abbasside et l’époque contemporaine », a-t-il noté.
Il a noté que « la différence fondamentale entre ce dictionnaire et le Lisan Al-Arab (encyclopédie de la langue arabe) réside dans l’explication des mots, exemples à l’appui, en plus de l’étude de son évolution chronologique depuis sa création ».
Il n’a pas non plus manqué de souligner « le rôle majeur de l’intelligence artificielle dans la réalisation de ce projet, en synthétisant les connaissances des XVIIe siècles ».
A noter que l’Université Ali Lounici a prolongé l’accord-cadre signé en 2017 avec CSLA, en ajoutant de nouvelles clauses visant à intensifier l’activité de partenariat entre les deux parties.
L’accord a été signé par le vice-chancelier de l’université, Adel Mezzough, et le président du CSLA Salah Belaid, en présence du recteur de l’université « Saàd Dahlab », Mohamed Bezzina, et de plusieurs doyens des facultés de l’université. Les facultés.
Cet accord oblige l’université à permettre au CSLA de bénéficier de l’expertise de ses chercheurs actifs notamment dans le domaine de l’encyclopédie, en plus de coordonner les actions pour célébrer les fêtes et journées liées aux langues étrangères, d’autant plus que l’Université de Blida vient d’introduire le enseignement de la langue italienne, selon les explications de M. Salah Belaid.
De plus, CSLA travaillera en coordination avec l’université pour développer la langue arabe en élargissant son utilisation à la science et à la technologie.
Le gestionnaire n’exclut pas de signer, à cet effet, une convention similaire avec l’Université de Blida1 qui lui permettrait de bénéficier des traductions réalisées par CSLA dans les domaines paramédical, scientifique et technologique.
Cet accord vise également à bénéficier de l’expertise des chercheurs et enseignants travaillant sur la langue italienne afin de développer des traductions depuis et vers l’arabe.
Le vice-recteur de l’université a salué cette initiative, visant « à profiter de l’expertise du Conseil supérieur de la langue arabe, à travers l’échange d’expériences, de compétences et d’enseignants ».
L’Université Ali Lounici, qui compte actuellement plusieurs départements de langues étrangères (français, anglais et italien), en attendant l’ouverture d’un département de langue turque, est appelée à traduire divers ouvrages de et vers l’arabe, et « c’est l’objet de cet accord ». « , a-t-il ajouté.