« L’espoir », spectacle chorégraphique contemporain riche en couleurs et en technique époustouflante, initié par un groupe de jeunes artistes talentueux à l’occasion de la double célébration du 60e anniversaire de l’Indépendance et de la Fête nationale des artistes, a été présenté mercredi soir à Alger.
Présenté à l’Opéra Boualem-Bessaih d’Alger, le spectacle, écrit et conçu par Fatima Zohra Namous Senouci, est une belle fresque visuelle, très esthétique, animée par la trentaine de ballerines et danseurs, composant le nouvel Opéra Ballet de l ‘ Alger sous la direction du directeur.
Pendant une heure, « L’Espérance » a présenté au public de belles chorégraphies menées par Ayoub NasrAllah Belemhel, Yacine Bouderbala, AbdeiIlah Henni, Nasreddine Ouzadid et Mouad eddine Bendi.
Révélant au public les ambitions réussies de renouveler les effectifs du Ballet de l’Opéra d’Alger, après un long processus de préparation, le spectacle a mis en lumière de jeunes artistes talentueux, porteurs d’un message de partage et d’unité, qu’ils ont déployé en sept tableaux présentés d’un seul coup . .
D’abord, le prélude dans lequel de belles figures ont été montrées par tous les danseurs et ballerines, dont les solistes Tilili Saâdoudi et Yacine Bouderbala, dans une scène d’exposition la plus complète possible, pour ensuite entrer dans le vif du sujet avec un premier tableau décrit. comme « Self-Search », donnant de l’espoir aux jeunes.
Dans la grâce du mouvement et la beauté du geste, les prestataires ont approfondi leur présentation en plaidant pour la cause des artistes, notamment des jeunes déterminés à s’engager sur la voie de la lumière.
Les obstacles de l’adversité qui empêchent l’élan de créativité chez les jeunes artistes pointés du doigt, le troisième tableau entretient l’espoir né de se faire jour grâce au cap tracé par la nouvelle Algérie.
Prendre soin de soi et sensibiliser les jeunes pour aller de l’avant, en se rappelant que tout espoir ne peut être alimenté et motivé que par l’amour de la Patrie, la solidarité et l’entraide, une maxime qui donnera lieu à un tableau final plein de couleurs et de joie, sur lequel la petite Lina s’est magistralement habillée en chérubin, tenant haut et fort l’emblème national.
Partant de la nécessité d’observer une symétrie de l’espace, tous les danseurs, souriants et rapides dans leur élégance, se sont répartis en nombre égal, de chaque côté de la scène, pour former ensuite de belles figures géométriques (cercles, diagonales, lignes brisées et d’autres), occupant l’espace scénique dans des combinaisons extrêmement esthétiques, que le public a longtemps applaudies.
Sur une scène vide généreusement donnée à l’expression corporelle, la scénographie, œuvre d’Abdi Youcef, s’appuyait davantage sur la variété des costumes et des éclairages tamisés, résonnant judicieusement dans l’espace scénique, renvoyant au public le reflet d’un rêve. en plusieurs coloris, dans des ambiances cosy ou animées, selon le parcours de la parcelle.
L’atelier « Musique et Son » signé par Abdelkader Soufi a été le plus concluant, avec de belles compositions illustratives travaillées dans le gros son qui caractérise le genre contemporain, avec, en fin de spectacle, la reprise de l’incontournable « ?alayki minni salem ».
Embarquant pour une belle randonnée de rêve, les spectateurs ont pu apprécier la belle performance des jeunes, tant physiquement que mentalement, qui imposait le respect et évoquait le plaisir de voir un jeune présent travailler dans le respect au niveau technique et artistique des normes académiques rigoureusement respecté dans les grandes écoles de danse du monde.
« Ravi de voir s’achever ce long processus de préparation initié de longue date par l’Opéra d’Alger avec cette belle équipe renouvelée de ballerines et de danseurs. Maintenant, je peux dire avec confiance et fierté que le nouveau Ballet de l’Opéra d’Alger Alger est né », a déclaré Fatma Zahra Namous Senouci, l’artisane de ce grand succès.
Une belle fresque à plusieurs tables, animée par la finesse, la grâce et la fraîcheur des danseurs du nouveau Ballet de l’Opéra d’Alger, a donné vie à un spectacle « de grande qualité », selon un spectateur.
Renouvelé jeudi à la même heure, le spectacle chorégraphique contemporain « L’Espérance », est organisé par l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts.