Deux protocoles d’accord concernant l’installation de compteurs d’eau intelligents et le lancement de la première formation spécialisée en dessalement d’eau de mer ont été signés samedi au centre de formation de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), sous la présidence. du ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal.
Le premier protocole d’accord a été signé par le directeur général de SEAAL, Ilyes Mihoubi et le directeur général de l’Algérienne des eaux (ADE), Mustapha Reguig, avec le directeur de la société « SENSUS » spécialisée dans la fabrication de compteurs communicants, Abdelhalim Ardjane.
Concernant le deuxième protocole d’accord, il a été signé entre l’ADE, le groupe COSIDER représenté par son PDG Hamid Khemliche et la SEAAL avec la Direction de la Formation et de l’Enseignement Professionnels (DFP) à Alger représentée par M. Abdelkader Touil, concernant le lancement du programme » la première » formation spécialisée en dessalement d’eau de mer.
S’exprimant à cette occasion, M. Derbal a précisé que la convention relative aux compteurs vise « à fournir des compteurs communicants fabriqués localement pour contribuer à la numérisation de l’opération de captage des volumes d’eau consommés avec la possibilité de les récupérer à distance pour éviter les déplacements des agents et les désagréments pour les clients dans la mise en œuvre du principe de confiance mutuelle entre l’administration et le citoyen ».
Concernant l’impact commercial de cette opération, le ministre a précisé que ces compteurs permettront de récupérer de manière « exacte et correcte » les charges de consommation d’eau et d’abandonner définitivement le paiement forfaitaire des factures.
Concernant la convention de formation, le ministre a indiqué que la formation aux métiers du dessalement de l’eau vient « accompagner les investissements majeurs lancés par l’Etat en matière de construction d’usines de dessalement de l’eau comme alternative de choix aux ressources en eau conventionnelles affectées par le phénomène changement climatique ». « .
L’accord en question garantit la formation des techniciens et techniciens supérieurs dans le domaine du dessalement de l’eau, a relevé le ministre qui a rappelé les instructions du président de la République visant à « soutenir les programmes nationaux de construction de stations de dessalement d’eau de mer ». en créant de nouvelles filières et spécialités dans ce domaine au niveau des universités et des instituts ainsi que des centres de formation professionnelle pour exploiter ces importants projets avec des compétences algériennes capables de maîtriser toutes les évolutions et technologies modernes ».
De son côté, M. Mihoubi a précisé que le premier mémorandum s’inscrit dans le cadre de la gestion durable de l’eau en tant que ressource vitale en garantissant l’équilibre et la santé financière de l’entreprise, ajoutant que l’installation opérationnelle des compteurs communicants concernera dans un premier temps le secteur industriel . , commercial et administratif avant de le généraliser par la suite.
Cet accord, poursuit le PDG de SEAAL, vise également à « mieux maîtriser le système de facturation des quantités consommées et accompagner les grands comptes pour rationaliser la consommation d’eau et ainsi parvenir à la pérennité de cette ressource vitale ».
Le mémorandum prévoit « le test et l’utilisation d’une technique intelligente développée par la société +SENSUS+ pour la détection des fuites et le diagnostic des canalisations d’eau et d’assainissement ».
Cette coopération s’inscrit dans la responsabilité sociale de l’entreprise en tant qu’entreprise citoyenne en « lançant le projet de collecte et de recyclage des compteurs défectueux ».
Concernant la convention de formation, le responsable a indiqué que la SEAAL utilise aujourd’hui 50% de ses usines de dessalement d’eau de mer pour répondre aux besoins en eau potable de la population d’Alger conformément à la nouvelle stratégie des pouvoirs publics du pays face aux défis d’épuisement des ressources en eau , réaffirmant l’engagement « total » de son entreprise dans la démarche.
Cette formation « de qualité » garantira à court et moyen terme une main-d’œuvre qualifiée pour assurer la gestion « efficace et rationnelle » des usines de dessalement d’eau de mer en fonctionnement ou en construction dans les wilayas côtières du pays.
Au cours de cette réunion, le Ministre de l’Hydraulique a supervisé le lancement d’une nouvelle plateforme numérique de regroupement des services « SEAAL ». Un service qui s’inscrit dans un nouveau modèle économique basé sur la diversification des sources de revenus de l’entreprise par le développement du chiffre d’affaires et des services.
A l’issue de la réunion, M. Derbal a inspecté les structures techniques de la société SEAAL, comme le laboratoire de contrôle de la qualité de l’eau, où il a reçu des explications sur son fonctionnement.