La Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN) a appelé mardi à accélérer la mise en place d’un système d’administration électronique efficace dans le secteur de la santé, afin de rompre avec le mode traditionnel d’administration publique .
Les recommandations de sanction de la journée parlementaire « Transformation numérique de la santé… enjeux et perspectives », organisée par la Commission au siège de la Chambre basse du Parlement, en coordination avec l’Agence nationale pour la digitalisation de la santé (ANNS) , a souligné « la nécessaire accélération de la mise en place d’un système d’administration électronique performant afin de renforcer la gouvernance du système de santé, première ligne de défense, notamment en cas de risques majeurs ».
La Commission a également souligné la nécessité de « mettre en vigueur le cadre juridique qui réglemente les opérations électroniques, ainsi que les règles juridiques qui garantissent la sécurité des opérations et des bases de données dans le domaine de la santé ».
En outre, la commission a proposé d’imposer aux administrations et aux entreprises publiques d’utiliser des applications d’e-gouvernement, d’élaborer un programme de mise en œuvre du plan de transformation numérique dans le secteur de la santé et de créer un organisme national pour coordonner et relancer les canaux de communication avec tous les acteurs de la santé. personnel. parties prenantes, y compris les membres des conseils scientifiques et médicaux.
Concernant le soutien à l’ANNS, les recommandations soulignaient que cette approche permettrait de « moderniser le secteur de la santé et de numériser les activités de santé ».
Elle a également noté la nécessité d’établir des partenariats avec des start-up actives dans les solutions numériques de santé, pour accélérer le rythme de numérisation du secteur.