La résolution du Parlement européen (PE) sur l’Algérie continue de provoquer des réactions internationales de condamnation de cette instance qui s’est placée dans une position peu enviable et dont l’image a été ternie par un scandale qui ajoute une couche sombre à sa crédibilité, exposant le chantage politique. et la confusion adoptée à l’égard de certains pays arabes et son ingérence dans leurs affaires intérieures à des fins néfastes.
La bévue du PE a suscité un tollé de condamnation internationale en raison de son ingérence flagrante dans les affaires intérieures de l’Algérie, grave lapsus qui le discrédite devant le monde entier.
Le Parlement panafricain, le Parlement arabe et de nombreuses autres grandes institutions parlementaires internationales ont condamné la résolution du PE sur la liberté de la presse en Algérie, la qualifiant de dérapage et d’ingérence éhontée dans les affaires intérieures de l’Algérie.
Dans un communiqué publié vendredi, le Parlement panafricain a rejeté « toute ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie et de tous les pays africains », rappelant que « les deux parlements continentaux se sont mis d’accord en décembre 2022 à Bruxelles sur la nécessité de se concerter sur les questions concernant les deux continents avant la publication de toute résolution ou décision ».
Il a également souligné que « les médias en Algérie jouissent d’une liberté totale, surtout après que ce pays s’est engagé dans un processus démocratique lancé il y a plus de trois décennies », ajoutant que « le nombre de quotidiens et de télévisions publiques et privées est la preuve qu’il existe c’est la liberté de la presse en Algérie ».
Le Parlement arabe, pour sa part, a vivement dénoncé cette résolution, la qualifiant « d’ingérence flagrante et inacceptable dans les affaires intérieures de l’Algérie et de bavure inadmissible que le Parlement européen ne cesse de commettre, en continuant de publier des communiqués similaires sur les droits de l’homme en langue arabe ». langue. des pays ».
Il a exprimé son rejet de cette résolution qu’il a qualifiée de « déclarations mensongères et sans fondement non étayées par aucune preuve objective ».
Les termes et le ton inacceptables et arrogants utilisés dans ce document constituent « une violation flagrante des principes des Nations Unies et des pratiques internationales consacrant le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des États », a-t-il déclaré.
==Rejet de la tutelle et de la dictée==
En réaction à la résolution du Parlement européen, le Parlement arabe a demandé à ce dernier de cesser immédiatement de se présenter comme le gardien des États arabes et de ne pas politiser les questions des droits de l’homme en les utilisant comme prétexte pour s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Algérie. La République, d’autant plus qu’il existe des institutions constitutionnelles et judiciaires capables d’assurer et d’appliquer toutes les garanties nécessaires à la liberté d’opinion et à la protection des droits de l’homme dans la société algérienne.
L’institution parlementaire panarabe a appelé l’Algérie et les autres pays arabes à ignorer ces déclarations suspectes d’un parti qui n’est pas mandaté pour évaluer la situation des droits de l’homme dans les pays arabes.
Le Parlement européen a essuyé une nouvelle condamnation sévère de la part de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), dont le secrétaire général, Mouhamed Khouraichi Niass, a fermement condamné, dans un communiqué vendredi, la résolution de l’institution européenne. sur l’Algérie, lui demandant à nouveau de « respecter la souveraineté de l’Algérie et de tous les pays de l’UPCI ».
L’Union interparlementaire arabe (AUIPA) a également exprimé son indignation et son rejet de la résolution du Parlement européen sur la liberté d’expression et de la presse en Algérie et des informations trompeuses qu’elle contient qui visent à saper les réalisations de l’Algérie dans les enceintes régionales et internationales, mettant en garde contre la conséquences de ce chantage politique et de ces tentatives de changement des faits.
La présidence de l’UIPA a condamné, dans un communiqué, « la politique erronée du Parlement européen envers les pays arabes, qui rejettent la tutelle et les dictatures concernant une ingérence flagrante dans leurs affaires intérieures, notamment sa dernière résolution sur la liberté de la presse et expression en Algérie ».
L’institution parlementaire arabe a appelé dans son communiqué sur le Parlement européen « à reprendre le chemin de la raison et de la crédibilité » et « à ne pas se laisser emporter par certains de ses membres, qui ont vendu leur conscience pour l’intérêt personnel », déclarant que l’Algérie « a pris des mesures importantes pour établir l’état de droit et la justice et la séparation des pouvoirs ».