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Prévention des risques majeurs : la révision « exhaustive » des bases législatives du dispositif national

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Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a indiqué, dimanche, à Alger, que ses services travaillaient à une révision « exhaustive » des bases législatives du dispositif national de prévention des risques majeurs, précisant que l’Etat « ne préparera aucun effort pour préserver la sécurité des citoyens et de leurs biens ».

M. Merad qui a supervisé le lancement des Journées Portes Ouvertes du Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique (CRAAG), à l’occasion du 20e anniversaire du séisme de Boumerdes, M. Merad a indiqué que « dans le cadre de la mise en œuvre Suite aux instructions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives à la modernisation de notre dispositif national de prévention des risques majeurs, le ministère de l’Intérieur travaille à une révision exhaustive de son socle législatif, à travers une nouvelle texte. à soumettre prochainement au Gouvernement, dans le but d’adapter la stratégie nationale de gestion des risques majeurs ».

Cette loi « permettra de définir des mécanismes de prévention et d’intervention en identifiant les conséquences de chaque risque, en plus du niveau de fragilité des infrastructures et de l’environnement dans le cadre d’un développement national durable », a-t-il précisé. précise.

Considérant l’importance des outils scientifiques pour élever le niveau de lutte contre les risques majeurs, les services du ministère travaillent également à « la création d’un programme national de recherche scientifique et de développement technologique dédié à la gestion des risques sismiques au niveau du CRAAG », M. Merad continua.

Selon le ministre, ce programme vise à « définir et développer des méthodes et des outils scientifiques et technologiques favorables et performants, avec un coût économique acceptable ».

Après avoir évoqué « l’élaboration d’un plan global de prévention du risque sismique qui définit la classification des zones sismiques afin d’obtenir les informations adéquates et de recomposer l’équilibre des ouvrages », le ministre a insisté sur l’impératif de prendre en compte, sous ce plan, « les résultats des études de risques et des zones sismiques bien définies dans l’aménagement et l’aménagement du territoire.

Le ministre a souligné la nécessité « d’améliorer l’accès des citoyens aux systèmes d’alerte précoce et à l’information sur les risques sismiques en élargissant et en intensifiant le réseau de surveillance et de contrôle sismique du territoire sous la responsabilité du CRAG ».

Décrivant le tremblement de terre qui a secoué la wilaya de Boumerdes le 21 mai 2003, d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter, comme l’une des plus grandes catastrophes ayant frappé l’Algérie, M. Merad a souligné que cette catastrophe constituait un « tournant décisif » en ce qu’elle a permis de revoir le dispositif national des risques majeurs et de réfléchir aux moyens de faire face efficacement aux risques sismiques.

Il a indiqué, à cet égard, que les pouvoirs publics « n’ont ménagé aucun effort pour maintenir la sécurité des citoyens, de leurs biens et des infrastructures de base en améliorant les capacités de réponse aux catastrophes, en renforçant la formation continue et la préparation opérationnelle, en plus de l’échange d’expertise internationale ».

A cet effet, il a cité « l’établissement d’une feuille de route en collaboration avec les différents secteurs ministériels en faveur de la prise de mesures volontaristes qui seront mises en œuvre selon des normes bien précises ».

Par ailleurs, le ministre a décrit l’organisation de ces journées portes ouvertes par le CRAAG comme « une bonne initiative qu’il convient de consolider et de diversifier pour mettre en avant le rôle de tous les acteurs du

société à jouer dans le processus de gestion optimale des risques majeurs ».

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