Le ministre des Moudjahidines et des Bénéficiaires, Laïd Rebiga a affirmé jeudi à Alger l’attachement de son secteur à poursuivre la production d’ouvrages documentaires et de films historiques pour protéger les constantes de la nation et les fondements de son identité. .
Intervenant à l’ouverture d’une conférence sur « Les archives audiovisuelles et leur contribution à la construction de la mémoire nationale », en présence du mufti d’El-Qods et des maisons palestiniennes, Cheikh Mohamed Hocine, M. Rebiga a indiqué que dans le cadre du 60e anniversaire de la reconquête de la souveraineté, le secteur travaille à la production d’oeuvres documentaires et de films, dont « Prisonniers algériens sur l’île Sainte-Marguerit », « Crânes déplacés » et une série de documentaires sur les déplacés habitants de Cayenne.
Un ouvrage documentant l’insurrection de Sbaihia et Keblouti (1871) dans l’est de l’Algérie et un autre ouvrage documentant le procès du chef de la résistance populaire du Tassili N’Ajjer, Mujahid Ibrahim Ag Abekda, ainsi que de Chahid Larbi Tébessi, une série intitulée « Liberté » , un film documentaire Zoulikha Oudai, un travail documentaire sur l’enfant chahid « Little Omar », qui sera projeté dans la première semaine de juin sont en cours.
La réalisation de ces ouvrages « se veut être un support important pour la préservation de la mémoire nationale et la documentation des étapes de la lutte » qui s’inscrit dans la préservation des constantes de la nation et le renforcement des fondements de son identité », selon au ministre.
Dans le même contexte, le ministre a insisté sur la nécessité d’identifier les différents moyens disponibles pour la collecte et l’utilisation des archives audiovisuelles aux fins de l’écriture de l’histoire nationale et de rechercher les moyens les plus efficaces pour lier l’exploitation de ces archives importantes et la construction de la mémoire ».
Et d’ajouter : « l’intérêt croissant pour la dimension fonctionnelle des archives audiovisuelles fait partie d’un sens de la responsabilité historique de protéger les générations futures et de suivre le développement des moyens technologiques modernes, y compris les médias d’information, les systèmes médiatiques et la numérisation des logiciels » .
Pour sa part, M. Mohamed Houcine a salué « les positions historiques de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne », exprimant sa gratitude au peuple algérien et au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour son soutien à la juste cause palestinienne. , avant de faire une présentation sur « les dénominateurs communs entre la lutte du peuple palestinien et celle de son frère algérien ».
A cette occasion, un film documentaire a été projeté sur les déplacés de Cayenne, qui retrace la tragédie du déplacement des Algériens et leur incarcération dans des prisons isolées, dont celle de Cayan (Guyane).