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La résolution du PE constitue une « ingérence sans fin » dans les affaires de l’Algérie

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Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a dénoncé mardi la résolution du Parlement européen (PE) sur la liberté d’expression en Algérie, la qualifiant d' »ingérence désagréable » dans les affaires souveraines de l’Algérie.

« A la lumière de l’évolution positive de la liberté d’expression en Algérie, la résolution qui a suscité des protestations en Algérie et à l’étranger, constitue une ingérence éhontée dans les affaires régaliennes de l’Etat algérien et, surtout, dans les affaires de la justice (. ..) car il cite des cas individuels de détenus en attente de jugement, ce qui en fait un livre de pression sur le magistrat », précise la CNDH dans un communiqué.

La pression se traduit également par « le ton menaçant exigeant la libération de ces détenus, tout en s’adressant également aux autorités algériennes en général, plaçant ainsi la décision de libérer les détenus entre les mains d’autorités autres que judiciaires ou incitant ces autorités à intervenir et faire pression sur le magistrat », appuie la CNDH.

Aussi, le Conseil national des droits de l’homme a estimé que cette résolution constituait « une atteinte grave à l’indépendance du magistrat garantie et protégée par les dispositions expresses de la Constitution et de la loi » et « une violation flagrante d’un droit fondamental des droits de l’homme , consacré dans le principe d’indépendance du magistrat, principe proclamé dans la Constitution et consacré dans le texte législatif relatif à l’élection des magistrats du Conseil supérieur de la magistrature ».

« Le PE aurait dû s’exprimer pour affronter un partenaire de l’Union européenne (UE), en utilisant l’approche convenue comme cadre de dialogue, de consultation et d’expression d’opinion, à savoir les canaux officiels tels que le conseil d’association ou la commission paritaire parlementaire, voire par une audition, comme ce fut le cas en mars, lorsque la CNDH avait répondu à l’invitation lancée par la sous-commission des droits de l’homme : « Homme du PE et débattu avec les membres de cette instance de la situation des droits de l’homme en Algérie ».

CNDH a déclaré que l’Algérie « travaille à faire passer les messages de sa diplomatie à travers la lutte inlassable pour défendre les droits des plus faibles dans le monde, à travers des canaux de dialogue et de débat, suivant des cadres organisés et des instances officielles telles que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. « .

En réponse aux fake news contenues dans la résolution, la CNDH a indiqué qu’elle « suit de très près l’évolution de la liberté de la presse à travers la montée en puissance des espaces médiatiques, toutes plateformes et tous moyens de communication confondus, assurés par l’Etat et ses différentes institutions soutenir les institutions médiatiques « .

CNDH a rappelé « l’attachement du Président de la République au renforcement des garanties de la liberté d’expression », preuve en étant « sa position d’encourager la liberté de la presse à l’occasion de la célébration de sa journée mondiale qu’il a présidée personnellement. la cérémonie d’accueil des représentants des différents médias et écouté toutes les opinions divergentes et convergentes, enjoignant à tous d’adhérer au système juridique qui doit protéger le journaliste et les médias ».

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