Le Département de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a entrepris, en collaboration avec les autorités compétentes, les démarches nécessaires pour le recrutement des titulaires de master et de doctorat, afin d’absorber le grand nombre de diplômés, a indiqué le ministre du secteur, Kamel Baddari. jeudi à Alger.
catégorie B-, recrutement pour des postes permanents de recherche, ou sous forme de contrats d’enseignement ou de recherche.
« Les démarches nécessaires ont été entreprises auprès des autorités compétentes pour mettre en œuvre les propositions de recrutement de cette catégorie, au cours de l’exercice 2023, afin d’atteindre les résultats souhaités et d’absorber un grand nombre de diplômés », a souligné le ministre.
Evoquant également l’inscription des nouveaux bacheliers pour l’année 2023, le ministre de l’Enseignement supérieur a indiqué que la circulaire ministérielle d’orientation des nouveaux étudiants prévoyait l’adoption de deux modalités d’orientation dans toutes les filières et spécialités, en fonction de la note. moyenne et moyenne générale.
Il a également réitéré la volonté de son secteur d’ouvrir un large débat sur la formule d’inscription la plus adaptée pour la prochaine rentrée universitaire.
M. Baddari a également évoqué la numérisation de tous les aspects liés à la prochaine rentrée universitaire, notamment les volets pédagogie et travail académique, ce qui représentera, a-t-il dit, une rupture avec les pratiques passées, en plus d’améliorer les services rendus par le secteur.
Concernant la proposition de révision à la baisse de la moyenne d’orientation des baccalauréats dans les wilayas du sud pour certaines spécialités, le ministre a souligné que « le baccalauréat est un diplôme unifié régi par un programme unique au niveau national ».
« Toute modification de cette équation reviendrait à avoir deux catégories d’élèves et entraînerait un dysfonctionnement dans la qualité de l’enseignement », a-t-il déclaré.
M. Baddari a conclu en réitérant la disposition de ses services à « soutenir la liberté académique et créer de nouvelles spécialités au niveau des institutions académiques à condition qu’elles répondent aux exigences de la société ».