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La révision des programmes de formation artistique, un impératif imposé par les mutations de l’économie culturelle

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La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a déclaré jeudi à Alger que la révision des programmes de formation artistique était un impératif indispensable dans le contexte des mutations de l’économie nationale en général et de l’économie culturelle en particulier.

Présidant les travaux de l’atelier national de formation artistique au Palais de la Culture « Moufdi Zakaria », consacré à la présentation des résultats des rencontres organisées en septembre, Mme Mouloudji a indiqué que « le bilan de ces formations et leur mise en place en le respect des normes de qualité sont un impératif essentiel dans le contexte des mutations que connaissent l’économie nationale en général et l’économie culturelle en particulier, et ce en faisant appel aux compétences ».

Au cours de cette rencontre, qui s’est déroulée en présence du Conseiller du Président de la République, chargé de la culture et de l’audiovisuel, Ahmed Rachedi, et du Conseiller du Président de la République, chargé des questions de l’éducation et de l’enseignement supérieur, Noureddine Ghouali, le ministre a appelé la communauté de la formation « à ne préparer aucun effort pour l’élever (la formation) au niveau des défis auxquels nous aspirons ».

La réunion qui s’est tenue du 5 au 8 septembre 2022, avec la participation des institutions de formation du secteur, a abouti à trois recommandations fondamentales visant à encourager les jeunes talents à se spécialiser dans les métiers artistiques qui répondent à la culture du marché national.

Les trois recommandations appellent à des efforts pour adapter les formations, dans leur forme et leur contenu, aux normes en vigueur au niveau national et international, à la nécessité de revoir la durée de la formation et, enfin, de se concentrer sur les offres de formation professionnelle afin qu’elle répond aux exigences et aux fondements de l’économie culturelle de notre pays.

A cette occasion, l’expert international en assurance qualité de l’enseignement supérieur, Bagdad Benstaali, a évoqué les moyens d’assurer la qualité de la formation, à commencer par la création d’un comité d’éducation artistique et d’un comité d’éducation musicale, puis la création de cellules d’assurance qualité dans les unités de formation du secteur Culture avec la nécessité d’élaborer un guide d’assurance qualité pour la formation et le développement d’outils de dévalorisation.

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