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Agriculture : plus de 200.000 bénéficiaires de contrats de concession

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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a indiqué jeudi que son secteur veille à poursuivre la régularisation des fichiers des terres agricoles et des exploitations agricoles, et ce pour une exploitation optimale selon le principe de « la terre de celui qui charrues. it », faisant état de plus de 208.000 bénéficiaires de contrats de concession.

Au cours d’une séance plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la Nation, présidée par le président du Conseil, Salah Goudjil et en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, M. Henni a indiqué que les pouvoirs publics ont pris de nombreuses mesures pour généraliser l’exploitation des terres agricoles du domaine de l’Etat dont l’administration est soumise au régime de la concession qui porte sur l’ensemble des droits du bénéficiaire garantissant ses investissements fixés pour une durée de 40 ans renouvelables, conformément aux avec la loi de 2010 qui définit les conditions et modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat.

En réponse à une question d’un membre du Conseil de la Nation, Kamel Khelifati concernant les modalités de révision des lois relatives aux exploitations agricoles, le ministre a fait état de 208.782 bénéficiaires de contrats de concession sur une superficie totale estimée à 2.312.740 hectares.

S’agissant de la succession du droit de concession, de partenariat et d’octroi des terres bonifiées, le ministre a souligné que le suivi de terrain effectué par les services du ministère montre « des difficultés dans leur application en raison des obstacles rencontrés par les bénéficiaire du droit de concession, d’où la nécessité d’une révision des textes réglementaires ».

Concernant les particuliers qui exploitent des terres agricoles sans titres, M. Henni a indiqué que son département ministériel a publié une loi qui fixe les modalités et les délais de mise en conformité des terres bâties, en plus d’instituer des commissions au niveau de 33 wilaye pour étudier les dossiers de mise en conformité.

Le ministre a également souligné que l’opération d’étude et d’autorisation pour la résolution de plusieurs dossiers est en cours.

A une question du Sénateur Mohamed Larbi Slimani (Front Al Moustakbal), concernant la confiscation des moutons, chameaux et bovins de race africaine dans les Wilayas du Sud et la possibilité de trouver une solution au problème de déplacement de ces moutons entre les Wilayas d’El Meniaa, In Salah et Timimoun, en accordant une autorisation exceptionnelle pour effectuer le troc frontalier dans les wilayas de la frontière sud avec le Mali et le Niger, le ministre a indiqué que ce bétail provenait des deux voisins. pays (Mali et Niger) ont fait l’objet de procédures réglementées et de mesures sanitaires strictes, afin que ces animaux ne constituent pas un danger pour la santé du consommateur, ni la source de transmission d’aucune maladie contagieuse.

Pour le ministre, ces mesures strictes capables d’empêcher l’arrivée de ces animaux, qu’ils soient d’origine locale ou subsaharienne, s’inscrivent dans le cadre de la conservation des ressources animales et de la santé du citoyen. Ainsi, ces animaux ne peuvent pas être déplacés sans un certificat officiel de circulation.

Répondant à une question du sénateur Hamza Bouafs (Parti du Front de libération nationale), concernant le manque de ressources en eau dont souffrent les chameliers dans les régions du sud et la possibilité de créer des puits artésiens, M. Henni a répondu que l’État travaille à développer cette stratégiquement, d’autant plus que son département travaille, avec le Conseil interprofessionnel de l’élevage camelin et l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), à sa promotion. Le ministre a également évoqué le lancement de programmes de développement dans les wilayas du sud, afin de lutter contre la désertification, en mobilisant les ressources du Fonds national de développement rural (FNDR) et en construisant des puits pour assurer la disponibilité. des ressources en eau qui figurent parmi les priorités du secteur.

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