Les start-up créées dans le milieu universitaire constituent une valeur ajoutée pour l’économie nationale, a déclaré lundi à Ouargla le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari.
S’exprimant lors d’un point de presse organisé en marge de sa visite de travail dans la wilaya, M. Baddari accompagné du ministre de l’Economie du savoir, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a indiqué que les start-up créées dans le milieu universitaire ajoute de la valeur à l’économie nationale en termes de richesse et de création d’emplois.
Le Ministre a, à cette occasion, salué les efforts déployés par la famille universitaire en matière de promotion de l’entrepreneuriat, ajoutant que l’Université Kasdi-Merbah de Ouargla compte actuellement plus de 500 projets innovants, ainsi que 11 bureaux d’études (spin-off) de projets, enregistrés conformément à l’application de l’arrêté ministériel 1275 (un diplôme, une start-up, un diplôme et un certificat d’innovation).
Ces projets innovants liés à plusieurs créneaux contribueront au développement local, estime M. Baddari.
De son côté, le ministre de l’Economie du savoir, des Start-up et des Microentreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a souligné l’importance d’une coordination étroite entre les deux départements ministériels pour favoriser le climat entrepreneurial en milieu universitaire, tout en garantissant l’accompagnement nécessaire à étudiants porteurs de projets innovants dans toutes les démarches entrepreneuriales.
« Notre objectif est de réduire la dépendance vis-à-vis de l’étranger dans certains domaines et d’apporter le suivi et l’accompagnement nécessaires aux étudiants pour qu’ils réalisent leurs propres projets », a-t-il déclaré.
La délégation ministérielle, au début de sa tournée, a inauguré un groupement de start-up au niveau de la médiathèque située au niveau du pôle universitaire-3 qui accueille trois Facultés à vocation technologique (Sciences Appliquées, Hydrocarbures et Energies Renouvelables et Sciences de la Terre, Technologies de l’Information et des Communications).
A cette occasion, une exposition a été organisée réunissant plus de 700 projets de start-up issus de domaines variés, dont les énergies renouvelables, les hydrocarbures, la géologie, l’environnement, l’économie verte, l’agriculture, la biologie, la santé et l’industrie.
Les deux membres du gouvernement, avant de visiter le centre de recherche scientifique qui regroupe de nombreux laboratoires de recherche, se sont interrogés sur le fonctionnement de l’incubateur universitaire (IU).
Cette structure, sous tutelle de l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et du Développement Technologique (ANVREDET) et de l’Université de Ouargla et du Groupe Sonatrach en tant que partenaire socio-économique, est un espace d’accueil et d’accompagnement à la création de micro-entreprises et de start-ups, selon les explications fournies.
Ils ont également inspecté le plateau technique d’analyses physico-chimiques du CRAPC, qui comprend également 30 projets de start-up innovants liés à divers domaines, tels que la production d’aliments pour animaux, la production d’aliments pour poissons d’eau douce, la fabrication de biomédicaments, l’extraction du collagène des chameaux, la préparation des cosmétiques à base de saponine de quinoa, et la formulation traditionnelle du vinaigre à base de dattes.
La délégation ministérielle, à l’issue de cette visite de travail, a présidé une cérémonie d’inauguration d’une maison d’intelligence artificielle (IA) attenante à l’Institut des sciences et technologies pour les activités physiques et sportives.