Le sport féminin algérien continue de produire de grandes championnes, comme la boxeuse Khelif Imène et le tandem de karatéka Louiza Abouriche et Cylia Ouikène, qui ont porté haut les couleurs nationales à travers les compétitions sportives mondiales, augurant de belles perspectives pour de dignes héritières. , Boutemine, Nouria-Bénida Merah et d’autres champions comme Souakri.
Un défi pourtant loin d’être facile à relever, notamment dans des disciplines comme la boxe et le karaté, réputées bien plus « sports d’hommes ».
Mais, armés de patience et d’une envie de gagner, ces jeunes champions ont réussi à se frayer un chemin jusqu’au plus haut niveau, à commencer par le natif de Tiaret, Khelif Imène qui, à seulement 24 ans, compte déjà sur ses honneurs un titre honorable. cinquième place aux JO de Tokyo 2020, deux titres continentaux (2018/2020) et neuf titres de champion d’Algérie, ainsi que plusieurs autres médailles internationales.
Rien qu’en 2022, Khelif avait remporté plusieurs médailles d’or dans divers tournois internationaux, dont les plus importants étaient probablement la Coupe des Nations en Voïvodine (Serbie) et le Strandja Memorial à Sofia (Bulgarie).
Ce champion en devenir ne s’est pas arrêté là et a tout de suite décroché une médaille d’argent aux championnats du monde d’Istanbul (Turquie), puis le titre continental à Maputo (Mozambique), avant de décrocher à nouveau l’or aux Jeux Méditerranéens d’Oran.
Khelif est actuellement en Inde, plus précisément dans la capitale New Delhi, pour préparer les prochains championnats du monde féminins prévus du 15 au 26 mars dans la même ville.
Autre athlète prometteuse, la judoka Belkadi Amina (30 ans) qui, en plus d’être en position très favorable pour se qualifier aux Jeux olympiques de Paris 2024, a obtenu un diplôme de conseillère sportive de l’École supérieure des sciences et techniques du sport.
En 2017, alors âgé de 25 ans, Belkadi remporte la médaille d’argent dans la catégorie des moins de 63 kg aux championnats du monde universitaires, organisés par la Chine.
Belkadi compte également trois médailles continentales à son actif, dont une d’or remportée en 2019 à Cape Town (Afrique du Sud), ainsi qu’une médaille de bronze aux Jeux méditerranéens d’Oran.
Football féminin et karaté, la cerise sur le gâteau
Si le sport féminin a brillé à travers l’athlétisme, la boxe ou le judo, le karaté l’est tout autant avec les championnes Louiza Abouriche et Cylia Ouikène, originaires de la région de Fréha, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Ouikène (20 ans), actuellement étudiant en licence de chimie à l’université Mouloud Mameri de Tizi-Ouzou, s’est déjà fait un nom sur la scène internationale, notamment en remportant le titre mondial des moins de 21 ans en kumité, catégorie 50 kg , elle qui comptait déjà cinq titres continentaux à son actif entre 2020 et 2022, sans oublier la médaille d’or aux Jeux méditerranéens et l’argent aux Jeux islamiques de Konya.
Louiza Abouriche (20 ans/55 kilogrammes) a connu le même succès, détenant déjà le titre mondial des moins de 21 ans en Kumité, en plus de deux titres continentaux, une médaille d’or au Tournoi d’Al-Fujairah (Émirats Arabes Unis) et plusieurs autres titres nationaux.
En football, l’arbitre Ghada Mehat a surmonté de nombreux obstacles avant de devenir arbitre international début 2022, pour devenir à 27 ans le deuxième Algérien à détenir ce grade.
Elle a commencé à officier dans le championnat national pendant huit ans dans différentes catégories d’âge avant de se frayer un chemin à travers le corps d’arbitrage souvent masculin pour devenir arbitre international en 2022.
Même dans les handisports, l’Algérie ne manque pas de championnes, à commencer par Nassima Saïfi qui, à 35 ans, s’est imposée comme une figure mondiale du lancer du disque.
Saïfi Nassima est outrageusement dominante dans sa spécialité depuis 2011 et au plus haut niveau depuis qu’elle a été quintuple championne du monde, recordman du monde et médaillée d’argent aux derniers Jeux paralympiques de Tokyo.
Une vraie championne, comme Imène Khelif, Belkadi Amina, Cylia Ouikène et Louiza Abouriche, que l’on peut qualifier de dignes héritières des grandes championnes algériennes, comme Hassiba Boulmerka, Nouria Bénida Merrah, Soraya Haddad, Salima Souakri, Sakina Boutamine et bien d’autres autres.